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Campagne agricole 2012-2013 dans la boucle du Mouhoun : : Les greniers seront pleins !
Publié le mardi 11 septembre 2012   |  Le Quotidien


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© Autre presse
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Après une campagne agricole 2011-2012 à demi-teinte avec son spectre de crise alimentaire dans plusieurs localités de la région à cause des caprices climatiques, cette campagne en cours est en passe d’être « gagnée » au regard d’une bonne répartition spatio-temporelle des pluies, d’une situation phytosanitaire calme et de la mise en œuvre des politiques et des bonnes pratiques agricoles. Le constat a été fait de visu dans les champs par le ministre délégué à l’Agriculture, Abdoulaye Combary, le jeudi 7 Septembre 2012.

La région de la Boucle du Mouhoun, appelée « grenier du Burkina » à cause de sa forte production céréalière, comprend les provinces du Mouhoun, de la Kossi, des Banwa, les Balés, le Sourou et du Nayala avec une population rurale de 94 % agricole. Pour cette campagne agricole 2012-2013, les facteurs climatiques sont favorables et la situation végétative augure une bonne campagne agricole. Dans le cadre de la tournée de suivi de la campagne agricole 2012-2013, le ministre délégué chargé de l’Agriculture, Abdoulaye Combary est allé voir le jeudi 7 septembre 2012, le niveau de cette campagne. Il a apprécié la mise en œuvre des politiques agricoles et a encouragé les producteurs qui sont engagés résolument dans l’adoption des bonnes pratiques agricoles en vue de favoriser l’atteinte de la sécurité alimentaire.

Le niveau de la campagne agricole dans la région

Selon, le directeur régional de l’Agriculture de la Boucle du Mouhoun, M. Yé , la campagne s’est installée normalement et les semis du mois de juin présentent une situation d’épiaison et de maturité pour le maïs, la montaison pour le sorgho et le mil, la montaison et l’initiation pédiculaire pour le riz, la ramification et la récolte pour le niébé. Au niveau des cultures de rente, c’est également un niveau satisfaisant avec la floraison pour l’arachide, la levée pour le sésame et la capsulaison pour le coton. A Bondokuy dans la province du Mouhoun, première étape de la visite du ministre Abdoulaye Combary, tout comme à la dernière étape à Kodougou dans la province de la Kossi, dans les parcelles de El hadj Djiguemedé Kassoum et Barthélémy Faho, tous les paysans modèles la variété de maïs « Barka » est à maturité avec une productivité de plus de 5 tonnes à l’hectare qui est attendue.

La mise en œuvre des politiques agricoles

Face au défi de la sécurité alimentaire, l’Etat a mis en œuvre un certain nombre de politiques pour moderniser le secteur agricole. Au cours de la tournée, le ministre a été attentif à la mise en œuvre de ces politiques sur le terrain. Pour la vulgarisation des semences améliorées, on sent une appropriation sur le terrain et on compte dans la région de nombreux producteurs semenciers. On a l’utilisation de la variété du maïs « Barka » et SR21, le riz pluvial strict, le Niébé KVX61-1, le coton BT, etc. Sur le site de groupement des femmes de Gnitamoussi qui exploitent 80 ha de niébé dans le village de Fouankuy dans la commune de Ouarkoye, le ministre a constaté un « bel exemple » de la mise en œuvre, qui est un programme présidentiel en faveur des femmes afin de susciter leur participation au processus du développement du pays et de favoriser l’augmentation de leurs revenus. « Elles ont besoin d’accompagnement », a reconnu le ministre Abdoulaye Combary après avoir écouté les préoccupations de ce groupement de 27 membres en matière d’intrants et d’équipements postproductions avec une productivité de 900k/ha et un chiffre d’affaire de plus de 50 millions de francs CFA.

En ce qui concerne la vulgarisation des bonnes pratiques agricoles, les politiques de diversification et d’intensification agricoles ont été constatés à Bondokuy avec le producteur Djiguemdé Kassoum et à Kodougou avec Faho Barthélémy. A ce niveau, le ministre a insisté sur la production et l’utilisation de la fumure organique. Le Producteur de Kédougou à quelques encablures du fleuve Mouhoun, Barthélémy Faho a été présenté comme un « modèle » pour le ministre, car celui-ci a produit 90 tonnes de fumure organique, a expérimenté la politique de maïs de case avec un impluvium pour parer au stress hydrique, est allé à la diversification, pratique le labour de fin d’hivernage et applique l’itinéraire technique enseigné par les encadreurs du service de l’agriculture. « Toute ta force, c’est la matière organique », s’adressa le ministre au producteur Barthélémy Faho avant de lui donner signifier qu’il est le meilleur producteur depuis qu’il sillonne les différentes régions du pays. Il a instruit ensuite les responsables des services techniques afin que ce paysan modèle puisse être distingué.

Une synergie d’action pour une meilleure mise en œuvre des politiques agricoles

Un certain nombre de difficultés ont été sur le terrain notamment la question des intrants et les équipements agricoles, la production de la fumure organique, la dégradation des terres, l’accès aux crédits, la sécurisation foncière, l’entreprenariat agricole, etc. Le ministre Combary a alors interpellé, la Chambre régionale d’agriculture (CRA), les communes, et le conseil régional et les autres services du monde rural afin qu’il y a ait une synergie d’action pour accompagner les producteurs sur les différentes questions

Les prévisions seront dépassées, mais situation de veille pour les inondations

Depuis le mois d’août quelques pluies exceptionnelles ont inondé déjà 1019 ha de champs. C’est le risque majeur face à une campagne agricole 2012-2013 très prometteuse. « C’est une grande satisfaction que nous tirons », a indiqué le ministre à la fin de la tournée. A l’issue des visites-terrain, une rencontre sur le bilan des activités programmées du ministère a fait l’objet d’échanges avec les techniciens et les partenaires des structures décentralisées, les ONG et les projets et programmes. Des acquis ont été dégagés en prenant en compte la campagne sèche ou l’opération maïs « Bondofa », a été un succès. Le taux de réalisation de la production céréalière est de 117 % avec 1 154 300 tonnes et plus de 431 040 tonnes pour les cultures de rente

Par Blâmi Sory DIALLO

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