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Analyse et prospective au sein des départements ministériels : les DGESS d’une dizaine de ministères renforcent leurs capacités à Koudougou
Publié le lundi 23 mars 2015  |  AIB




Koudougou - Le ministère de l’économie et des finances à travers sa direction générale de l’économie et de la planificationa organisé du 10 au 14 mars à Koudougou, une session de formation en renforcement des capacités des cadres des directions générales des études et statistiques sectorielles (DGESS) en Analyse prospective au profit d’une dizaine de ministères. C’est M. Audrey Zongo directeur de la prospective et de la planification stratégique par intérim du ministère de l’Economie et des finances qui a présidé l’ouverture de la session. Il en a été d’ailleurs le principal formateur de la session.

Le gouvernement du Burkina Faso a engagé des réflexions depuis 1993 pour un renouveau de la planification et cela a conduit en juin 1994, à l’organisation d’un séminaire national qui a fait une analyse critique de trois décennies de planification. Suite aux réflexions de ce séminaire, le Burkina Faso a lancé en 1999, le processus de réalisation d’une étude prospective dénommée « Etude nationale prospective Burkina 2025». L’objectif global de cette étude est le renforcement des capacités nationales en gestion du développement par la création d’un cadre de dialogue social sur les problèmes majeurs de développement en vue de définir une vision consensuelle souhaitée de futur du pays.

Dans le processus de modernisation des structures de l’administration publique, le conseil des ministres en sa séance du 10 avril 2013 a adopté l’organigramme type des départements ministériels. Ainsi, les directions des études et de la planification (DEP) ont vu leur érection en direction générale des études et des statistiques sectorielles (DGESS). Avec ces nouvelles directions, il faut nécessairement un renforcement des capacités des cadres en analyse prospective afin de leur permettre de mener à bien les études prospectives sectorielles et régionales en perspectives de leur secteur.

Lesquelles études permettront de comprendre l’évolution et le fonctionnement de ces secteurs, de poser les problèmes majeurs de développement et de dresser les grandes orientations pour lesdits secteurs.


C’est dans cette optique que la direction générale de l’économie et de la planification, au regard des missions à lui assigner, a organisé la session de renforcement des capacités en analyse prospective au profit des cadres des DGESS des départements ministériel. Cette formation financée par le PNUD à travers le Programme de renforcement de la gouvernance volet gouvernance économique (PRG-GE), s’inscrit dans le cadre de l’exécution au titre du premier trimestre de son plan de travail annuel (PTA) 2015.

L’objectif visé par cette formation est de renforcer les capacités des cadres de DGESS en analyse prospective. Au cours de cette session de formation, il s’est agi de façon spécifique d’amener les participants à s’approprier l’esprit, les principes et la démarche prospective; à se familiariser avec les méthodes et les outils d’une étude prospective; à échanger sur les expériences du Burkina Faso en prospectives nationale et sectorielle, et à conduire des études de cas. Il est attendu des participants à la fin de la formation qu’ils soient imprégnés des principes et de la démarche prospective.

En outre, ils devront être à même de conduire des travaux d’études prospectives tant au niveau sectoriel, régional, communal que dans les entreprises et institutions du pays. Ils doivent être à mesure aussi d’identifier les variables-clés et utiliser le logiciel Micmac pour l’analyse structurelle. Afin d’atteindre les objectifs assignés à la session de formation, trois modules ont l’objet de communication à leur intention. Il s’agi de la démarche méthodologique de conduite d’une étude prospective; de la présentation des résultats de l’étude nationale prospective «Burkina 2025»et enfin de l’étude de cas avec le logiciel Micmac.

François KABORE
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