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Le Pays N° 5288 du 31/1/2013

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Les Etalons à la CAN : Revenons sur terre !
Publié le jeudi 31 janvier 2013   |  Le Pays




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Le moins que l’on puisse dire est que les Etalons à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui se déroule en Afrique du Sud actuellement, ont vaincu le signe indien. De fait, ils ont su se défaire du sort qui semblait jeté sur eux depuis la fête du football africain organisée à domicile en 1998. A cette CAN-là, ils s’étaient classés quatrième et depuis, plus rien. Ils ont changé de coach, de président de l’association de supporters, d’équipe fédérale, remanié l’équipe, … mais rien n’y fit. A la présente CAN, ils viennent de franchir le premier tour et prendront part aux quarts de finale. C’est bien, mais leur prestation au dernier match de poule contre la Zambie, champion sortant, a révélé des insuffisances.

Ces insuffisances étaient-elles circonstancielles, au regard de l’adversaire ou étaient-elles liées à la sortie sur blessure d’un des cadres de l’équipe, Sibiri Alain Traoré, autour duquel certainement, le coach Paul Put avait bâti son plan de jeu ? En tous les cas, ce dernier match semble avoir révélé qu’il y a des déchets qu’il faudra lessiver et vite, si l’on veut poursuivre cette aventure de 2013 et continuer à faire rêver les seize millions de Burkinabè. La sortie de Sibiri Alain Traoré, par exemple, a eu ses effets sur l’équipe qui a perdu un joueur de qualité et le poids psychologique de cette sortie était aussi présent, autant sur ses coéquipiers que sur les supporters qui voyaient par là une défaite, comme si c’est Alain Sibiri seul qui fait l’équipe. Parlons-en justement. Même si à lui seul, il ne fait pas toute l’équipe, ce garçon a quelque chose dans les tripes qui fait de lui un élément très important et dans l’équipe, il n’y en a pas beaucoup. C’est certainement l’un des problèmes auxquels Paul Put a dû être confronté : la solution de rechange. Il n’y en a pas. Voilà pourquoi, il faut travailler à fournir l’équipe nationale en joueurs de qualité et éviter de ne compter que sur une personne pour que tout ne soit pas, selon le mot de Lamartine, dépeuplé en l’absence de ce dernier. Les Etalons ont souffert pour se qualifier et cela n’augure pas des lendemains optimistes, du moins si rien n’est fait. C’est certes, un match nul synonyme de qualification pour les quarts de finale, mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. « Ya somma la nan ka ta yé* » car beaucoup reste donc à revoir dans cette formation. Il y a comme un goût d’inachevé et c’est peut-être pour cela que les supporters ont plus manifesté leur joie à la victoire au deuxième match contre l’Ethiopie qu’à ce dernier match du groupe C contre la Zambie. Seulement, des espoirs existent et les Etalons auront des arguments face à leur futur adversaire. Walaye !

« Ya somma la nan ka ta yé* » : en langue mooré, c’est bon mais ce n’est pas encore arrivé.

Boureima DEMBELE

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