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Burkina Faso: les militaires au cœur de la future présidentielle
Publié le dimanche 22 mars 2015  |  RFI
Réunion
© aOuaga.com par Mike Y
Réunion préparatoire de la quatrième conférence au sommet du Traité d`Amitié et de Coopération Côte d`Ivoire - Burkina Faso
Lundi 07 Juillet 2014. Abidjan. Le ministre ivoirien des affaires étrangères, M. Charles Koffi Diby a reçu son homologue burkinabé, M. Yipènè Djibril Bassolé et une délégation d`experts, pour une réunion préparatoire de la quatrième conférence au sommet du Traité d`Amitié et de Coopération Côte d`Ivoire - Burkina Faso.




A l'image de Djibril Bassolé, ancien chef de la diplomatie du président déchu, Blaise Compaoré, plusieurs hauts gradés burkinabè ont affiché leur volonté de se présenter à la magistrature suprême. De probables candidatures qui provoquent le débat au sein dans la population.

Djibril Bassolé sera donc sans doute candidat à la présidence. En revanche, ce général de gendarmerie a dû résoudre un problème juridique, constitutionnel : il a dû officiellement prendre ses distances avec l’armée. C’est chose faite depuis le début de la semaine : le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Yacouba Zida ont signé, à sa demande, un décret par lequel M. Bassolé obtient « disponibilité » de l'armée pour « deux ans [pour] convenance personnelle », a indiqué l’intéressé lors d'une conférence de presse. Au passage, Djibril Bassolé a d’ailleurs déclaré qu’il en était détaché depuis 1999 et qu’il n’exerçait plus aucun commandement depuis cette date.

Deux points en débat

Techniquement donc, rien ne bloque cette probable candidature. Néanmoins, deux points font débat dans la société burkinabè. Le premier : une partie de la société civile souhaite une « démilitarisation » de la vie politique. Depuis l’indépendance, l’armée est en effet toujours au cœur des institutions. Les Burkinabè « vivent » avec l’armée. Et la révolution d’octobre dernier a fait naître ce besoin de séparer pouvoir politique et pouvoir militaire. « La politique est un facteur qui divise la grande muette », a déclaré récemment Maître Guy-Hervé Kam, le porte-parole du Balai citoyen. « Il suffit qu’une faction de l’armée ne soit pas d’accord avec une autre pour tenter de lui reprendre le pouvoir par les armes », a ajouté l'avocat. A cette polémique, Djibril Bassolé répond que « les militaires sont des citoyens comme les autres, qui ont exactement les mêmes droits. Il vaut mieux dans ces conditions-là s’en tenir aux textes et à la Constitution ».
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