Organisation des examens et concours au primaire : Les acteurs de l’éducation font le bilan de la session de 2012 #aOuaga

Art et Culture

Organisation des examens et concours au primaire : Les acteurs de l’éducation font le bilan de la session de 2012

Publié le mardi 29 janvier 2013 | Le Quotidien

© Autre presse
Education : Des élèves en classe à l`éole primaire de Kounéni (Burkina)

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Dans le dossier

Education nationale 2012

Il se tient du 28 au 30 janvier 2013, à Koudougou, un atelier bilan sur l’organisation des examens, concours scolaires et des examens professionnels de la session de 2012. Ouvert le 28 janvier dernier dans la salle de conférences de la direction provinciale de l’Education de base et de l’Alphabétisation par le ministre délégué chargé de l’Alphabétisation, Amadou Diemdioda Dicko, représentant le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly, l’atelier invite les acteurs du monde éducatif à jeter un regard sur les acquis et les faiblesses de l’organisation des examens au cours de l’année précédente en vue de proposer des solutions pour celle de l’année en cours.

Ce sont plus d’une cinquantaine d’acteurs du monde du système éducatif qui sont réunis, trois jours durant, dans la capitale du Bulkiemdé pour faire le bilan de l’organisation des examens, concours scolaires et examens professionnels de la session de 2012 en vue de faire des propositions d’amélioration et des recommandations pour l’organisation de celle de 2013. Aussi se pencheront-ils sur le type d’évaluation envisagé en remplacement du certificat d’études primaire (CEP).

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, chargé de l’Alphabétisation a, dans son discours d’ouverture, présenté les grands axes de l’atelier, à savoir le bilan pédagogique et financier de la session 2011- 2012, la description du système d’évaluation du préscolaire au post-primaire et des propositions de stratégie de mise en œuvre du système d’évaluation. Pour ce qui est du bilan pédagogique, on note 290 562 candidats présentés aux examens du CEP, 189 322 ont été admis soit un taux de succès de 65, 16%. Quant à l’entrée en 6e, 69 220 candidats ont été admis à l’enseignement général contre 466 à l’enseignement technique et formation professionnelle. Sur le plan financier, l’organisation des examens et concours au niveau du primaire a coûté à l’Etat, selon le ministre délégué chargé de l’Alphabétisation, un montant de 2 262 983 875 F CFA. Si dans l’ensemble le bilan est satisfaisant, il faut noter que certaines régions comme le Sahel ont réalisé de faibles rendements. Ces localités ont été interpellées par le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation afin qu’elles diagnostiquent les causes afin d’y remédier pour l’amélioration des résultats de la session de 2013.

Au titre des difficultés rencontrées, la directrice des examens et concours, Christine Lucie Youl/Da, a mentionné entre autres, la remarque sur les notes de complaisance au niveau de la correction des épreuves du CEP, surtout en rédaction et en dessin, l’insuffisance des agents de la sécurité, la longueur des épreuves et l’indisponibilité de certains présidents et vice-présidents. Néanmoins, elle s’est réjouie de l’application effective de la double correction, des clés de correction constatées par les encadreurs superviseurs. Par ailleurs, des erreurs ont été enregistrées lors des délibérations. Ce qui a tantôt conduit à déclarer admis des candidats qui ne le devraient pas l’être et tantôt faire échouer des admis. « S’il est plus facile de restituer le CEP aux légitimes admis déclarés échoués, il n’est pas aisé de le retirer à ceux qui ne devraient pas l’avoir », a expliqué la directrice des examens et concours. S’il y a une chose qu’elle a particulièrement déploré, c’est la remarque de « 28 copies identiques de l’introduction à la conclusion » au niveau des concours professionnels. Toute chose, dit-elle, qui prête à confusion avec la fraude.

Comme tableau comparatif des résultats de l’année scolaire 2011-2012, on a attient au plan national, 65,16%. Les écoles bilingues font un taux 64,43%. Les écoles de la réforme sont en deçà du taux national avec 62,11%. Quant aux écoles privées, elles ont ravi la vedette avec un taux de succès de 84,30%. Au terme de son discours, le ministre délégué en charge de l’Alphabétisation a exhorté les participants à faire preuve d’assiduité, de ponctualité et de critiques objectives afin d’être à la hauteur des espoirs placés en eux pour cet atelier

Par Sita DIALLO/TRAORE

Commentaires