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RDC: une dizaine de militants de la société civile toujours détenus
Publié le samedi 21 mars 2015  |  RFI
Arrestation
© aOuaga.com par Séni Dabo
Arrestation de militants pro-démocratie en RD Congo : Oscibi Jhoann du Balai citoyen raconte sa mésaventure
Vendredi 20 mars 2015. Ouagadougou. Centre national de presse Norbert Zongo. Le mouvement Le Balai citoyen a animé une conférence de presse au cours de laquelle son militant Oscibi Jhoann, arrêté et détenu en RD Congo avant d`en être expulsé, a raconté sa mésaventure. Photo : Oscibi Jhoann, artiste-musicien burkinabè et militant du Balai citoyen




Vingt-quatre heures après la libération et l’expulsion des quatre militants de la société civile sénégalais et burkinabè, à Kinshasa, sept artistes musiciens congolais ont également été relâchés. Mais une dizaine d’activistes congolais organisateurs de la rencontre avec les mouvements Y en a marre et du Balai citoyen sont toujours détenus. Le parquet doit décider ce vendredi s’ils seront poursuivis ou non. Ces jeunes militants rejoignent une cohorte d’opposants eux aussi maintenus dans l’incertitude.

Légalement, le délai pour être déferré devant le parquet est de 48 heures quelles que soient les accusations. Mais en République démocratique du Congo, ce laps de temps est régulièrement étendu. Et selon les défenseurs des droits de l’homme, la pratique est devenue plus fréquente ces dernières semaines, depuis les manifestations du mois de janvier à Kinshasa, notamment contre un troisième mandat du président Kabila.

Résultat, sont toujours détenus à l’Agence nationale de renseignement, la dizaine de militants de la société civile arrêtés dimanche après une conférence de presse sur l’engagement des jeunes pour une alternance démocratique.

Ils ne sont pas seuls. Interpellé le 22 janvier dernier à Goma, lors d’une manifestation contre la loi électorale, Ernest Kyaviro, responsable local du parti d’opposition RCD-KML, a été transféré à Kinshasa, mais n’a toujours pas été notifié de ses charges. Il n’a pas non plus pu rencontrer sa femme ou un avocat.

Idem avec le secrétaire général du Parti Solidarité congolaise pour la démocratie. Cyrille Mupapa Dowe, arrêté le 19 janvier, attend toujours l’instruction de son dossier.

Enfin plus récemment, Bruno Tshibangu Kabaji, vice-président de l’UDPS à Lubumbashi a été arrêté le 6 mars et pas encore présenté devant un juge.

Des violations du droit à la défense et au procès équitable que dénoncent régulièrement les organisations de défense des droits de l’homme en RDC, sans jamais obtenir de changement.
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