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© Autre presse par DR
Oscibi Jhoann, artiste-musicien burkinabè et militant du mouvement Le Balai citoyen |
Ouagadougou (Burkina) - L’activiste burkinabè Sibiri Ouédraogo, alias Oscibi Johann, membre du mouvement « Le Balai Citoyen », expulsé de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a été accueilli triomphalement à l’aéroport international de Ouagadougou, très tôt ce vendredi matin, a-t-on appris de sources médiatiques.
Selon ces sources, c'est aux environs de zéro heure, ce vendredi, que Oscibi a foulé le sol de l'aéroport de Ouagadougou, accueilli par des membres de sa famille, des amis et de simples citoyens.
Il y avait également de nombreux Cibals (Ndlr : nom donné à tous les militants du mouvement d'activistes burkinabè membres du Le Balai Citoyen).
«Je suis très content de revenir au pays, la terre de mes ancêtres. Je suis très content pour toute cette mobilisation pour notre liberté. Je suis vivant, je suis au Burkina et je remercie tout le monde», s'est exprimé Oscibi dont les propos sont rapportés par le site d'information en ligne Burkina24.
"Le combattant de la liberté" comme il se fait appeler, compte tenir une conférence de presse ce jour-même avec le Balai citoyen pour faire part aux Burkinabè de ce qui s'est passé réellement en République démocratique du Congo.
Présents à Kinshasha, le 15 mars dernier, dans le cadre d'un atelier organisé par le mouvement citoyen congolais "Filimbi", le Burkinabè Sibiri Ouédraogo Johanni dit Oscibi Johann du "Balai citoyen" et d'autres militants d'organisations de la société civile du Sénégal et de la RDC ont été interpellés, dimanche dernier, par la police congolaise et gardés à l'Agence nationale de renseignements.
L'activiste burkinabè et d'autres personnes arrêtées dont des militants de "Y en a marre" du Sénégal, ont été libérés mercredi après-midi, avant d'être expulsés le lendemain.
"Le Balai citoyen" dont est membre Oscibi Johann, est l'un des mouvements de la société civile ayant contribué à l'insurrection populaire qui a mené à chute du président Blaise Compaoré en fin octobre dernier.
ALK/od/APA
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