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Sidwaya N° 7342 du 24/1/2013

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Le président de la fédération burkinabè de football : « Dieu aime le Burkina »
Publié le vendredi 25 janvier 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Le colonel Sita Sangaré


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Le président de la Fédération burkinabè de football, le colonel Sita Sangaré se remet peu à peu de ses émotions. Le nul contre le Nigéria arraché dans les dernières secondes l’ont fait passer par tous les états. Pour lui, la main divine est sur le Burkina.

Quand on est président de fédération, comment se réveille-t-on après un tel match au scénario coupe-cœur ?

Nous avons vécu pareille situation lors du dernier match qualificatif à Ouagadougou. Notre point de vu au lendemain de ce match est le même aujourd’hui. Dieu aime le Burkina. Il ne déçoit pas ces millions de compatriotes unis dans un esprit de prière pour leur équipe ! Le Nigéria est une grande nation du football africain. C’est un adversaire redoutable. Mais nous avions toujours dit aux joueurs d’avoir à l’esprit ce peuple qui les suit devant le petit écran et qui les a délégués pour défendre le drapeau national. Personnellement j’étais triste pour nos compatriotes qui devaient vivre tristement ce match, quand le Nigéria menait. Quand Alain Traoré, le même par qui la délivrance est arrivée à Ouagadougou, a marqué le but égalisateur, ça été la grande joie.

Comment aviez vécu cette égalisation in-extrémis ?

Franchement, je ne saurai vous le dire. Comment je l’ai vécu… (il lève la tête vers le ciel comme pour remercier encore le Tout-puissant) ! Je me souviens que j’avais eu un moment d’échange avec le secrétaire général de la CAF à qui j’ai dit mon appréhension quant au but nigérian. Pour moi, il y avait un hors-jeu. Lui a soutenu le contraire. J’ai conclu notre échange en lui disant que notre but égalisateur était programmé. Et quand ce but tardait à venir, je pensais que j’allais perdre ce pari-là. A l’inscription du but dans les arrêts de jeu, mes lunettes sont tombées ! Ces types de moments-là, je donnerai tout pour les vivre assez souvent.

L’Ethiopie qu’on croyait le petit poucet du groupe s’est révélé une formation coriace. Dans quel état d’esprit le président appréhende le match contre cet adversaire ?

J’ai toujours dit qu’aucune équipe ne doit être négligée. Toutes les formations ont arraché leur ticket pour être là. Elles ont toutes du mérite. Ensuite, il ne faut pas oublier qu’autant les Etalons se battent pour l’amour du drapeau national, autant les autres adversaires ont la défense de la patrie à cœur. Les Ethiopiens m’ont surtout impressionné par la mobilisation massive derrière leur équipe. On se croirait à Addis-Abéba. Je crois qu’en termes de mobilisation, après le match d’ouverture, c’est la rencontre qui aurait eu plus d’entrées. C’est tant mieux pour l’Ethiopie. Mais c’est aussi un exemple de soutien et de mobilisation. Les Ethiopiens jouent bien. Nous en avons eu la preuve. Le coach a pris la pleine mesure de la situation. C’est à lui de trouver la formule. Mais je reste convaincu que le prochain adversaire n’est pas imbattable.

J. NION

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