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Mali : la guerre n’est qu’une étape (ministre français)
Publié le vendredi 25 janvier 2013   |  AIB


Pascal
© Autre presse par DR
Pascal Canfin ministre délégué au Développement auprès du ministre français des Affaires étrangères


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Ouagadougou – La guerre au mali « n’est qu’une étape » a estimé jeudi le ministre délégué au développement auprès du ministre français des affaires étrangères, Pascal Canfin, au terme d’une visite aux réfugiés maliens au Burkina.

Pascal Canfin, a déclaré que la finalité de la guerre au Mali est « d’assurer la liberté du peuple malien et l’intégrité physique du pays ». Aussi, a-t-il souhaité l’adoption au plus vite d’une feuille de route par les autorités de Bamako tout en invitant au dialogue politique inter malien car « c’est aux maliens de trouver les voies et moyens pour instaurer le dialogue ».

Selon le ministre français, l’intervention militaire n’était pas prévue dans l’immédiat mais l’opinion publique soutient la décision de l’Elysée de venir en aide au Mali. « L’opinion publique française soutient très largement l’intervention militaire au Mali. Beaucoup de français connaissent le Mali et 100 collectivités françaises sont jumelées à 400 collectivités maliennes », a précisé M. Canfin.

En séjour au Burkina Faso pour visiter les réfugiés Maliens, il a souhaité la sécurisation des frontières et l’accueil dans de bonnes conditions des réfugiés. A cet effet, le ministre français a visité le site d’accueil de Mentao (Nord est) où se sont réfugiés 7000 maliens. Aussi, s’est-il dit satisfait de ce qui a déjà été accompli par les autorités burkinabés pour couvrir les besoins fondamentaux des réfugiés.

La France est entièrement mobilisée pour soutenir le Burkina Faso dans la dimension sécuritaire et humanitaire des réfugiés, a indiqué le diplomate français. Accompagnant le diplomate français, Mme Kristallina Georgieova, commissaire européenne chargée de la coopération internationale, de l’aide humanitaire et de la réaction aux crises, s’est dit reconnaissante envers le peuple burkinabé pour l’accueil de ces réfugiés. Soulignant l’importance d’une formation professionnelle des réfugiés pour être productifs et faciliter leur auto emploi, elle s’est dite marquée par les enfants qui sont déracinés du fait de la guerre au mali.

Se prononçant sur les affrontements en cours, M. Canfin a déploré les exactions imputées à l’armée malienne. Du reste, a-t-il indiqué qu’avec la formation de l’armée malienne qui sera assurée par l’Union européenne, le respect des chartes et des droits de l’homme sera de mise. Interpellé sur la scission du groupe Ansar Dine (Défenseurs de l’islam) dont une partie, se disant modérée, a appelé jeudi à une "solution pacifique" du conflit, M. Canfin s’est refusé à tout commentaire.

Selon le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, depuis le début de la crise malienne, près de 150.000 maliens ont fuit les affres de la guerre dont 54.000 en Mauritanie, 50.000 au Niger et 38.000 réfugiés au Burkina Faso. 1800 nouveaux réfugiés ont également été recensés par le HCR depuis le début de la reconquête du nord Mali, le 11 janvier.

ALS-AB/AMK

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