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Coopération : le Japon partage son expérience de modernisation au Burkina Faso
Publié le vendredi 25 janvier 2013   |  AIB




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Ouagadougou – la représentation diplomatique du Japon au Burkina Faso a partagé avec les autorités burkinabés jeudi, l’expérience nipponne en matière de développement, à travers un colloque, a constaté un journaliste de l’AIB.

Selon l’ambassadeur du Japon au Burkina Tsutomu Sugiuru, le colloque, au regard de son thème « Etat et développement au Japon, quelles leçons pour le Burkina Faso », vise à a partagé, aux autorités burkinabés, l’expérience de modernisation de son pays, pour permettre au Burkina Faso d’amorcer son développement économique et social.

Citant l’exemple de son pays, le diplomate nippon a indiqué que son développement économique, après la seconde guerre mondiale, s’est appuyé sur un groupe puissant et d’affaire économique dénommé « SOGHO SHOSHA ». Au cours de la période 1945-1950, le Japon a importé des équipements pour promouvoir les industries lourdes dans le pays, a-t-il indiqué.

Selon lui, le pays s’est en outre tourné vers la banque mondiale en 1952-1960 pour la construction d’infrastructures telles que les chemins de fer, les autoroutes etc. « Pour réussir cette percée économique, le pays a fermé ses portes pendant longtemps et avant de s’ouvrir vers l’extérieur », a-t-il poursuivi. M. Sugiuru a ainsi exhorté les leaders politiques burkinabè à mettre un accent particulier sur l’éduction et revoir le taux d’échange.

« C’est en cela que le pays pourra amorcer le développement dans son ensemble » a-t-il souligné.

Selon le Pr. Augustin Loada, enseignant à l’université de Ouagadougou, la république japonaise possède deux religions, une agriculture intensifiée et un capital humain formé. Pour lui, la population et des institutions publiques ont joué pleinement leur rôle et cela se caractérise par l’obéissance des travailleurs nippons et l’autonomie relative des sociétés qui ont propulsé le pays. En s’inspirant de l’exemple nippon, le Burkina qui pratique une agriculture et un élevage extensifs et qui possède plusieurs langues peut accélérer son développement, a-t-il estimé.

Pour le professeur Kawada de l’université du Japon, face à la mondialisation, les burkinabé doivent « lapider » leurs propres cultures car les standards occidentaux déshumanisent l’homme. « Les cultures africaines doivent être revalorisées afin de tendre vers le décollage de l’Afrique » a-t-il noté.

Aussi, a-t-il souhaité que la coopération bilatérale entre le Burkina et le Japon se consolide davantage pour l’épanouissement des peuples.

NO/AB

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