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Sidwaya N° 7341 du 23/1/2013

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Postes de contrôle juxtaposés de Cinkansé : Des textes de base pour la gestion informatisée du transit routier
Publié le jeudi 24 janvier 2013   |  Sidwaya




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Les responsables des douanes du Burkina et ceux du Togo ont signé un mémorandum d’entente et une instruction–cadre, le mardi 15 janvier 2013 à Cinkansé. Cette signature entre dans le cadre de la mise en œuvre effective du transit routier informatisé entre le Burkina Faso et la République togolaise, en vue de l’opérationnalisation des Postes de contrôle juxtaposés (PCJ) de cinkansé.

Fixer le cadre formel en vue de l’opérationnalisation des Postes de contrôle juxtaposés de Cinkancé, tel est l’objectif de cette cérémonie de signature de documents, par les directeurs généraux des douanes du Burkina Faso et de la République togolaise. Les deux documents paraphés sont respectivement le mémorandum d’entente sur l’assistance mutuelle en matière douanière relative à la recherche, la prévention et la répression des infractions douanières dans le cadre du fonctionnement des PCJ de Cinkansé et l’instruction-cadre relative aux procédures en matière de transit routier informatisé entre le Burkina Faso et Togo. Selon le directeur général des douanes du Burkina Faso, Kuilbila Jean Sylvestre Sam, ces instruments permettent de cadrer la mise en marche des PCJ. Plusieurs activités ont déjà été menées autour des PCJ, selon M. Sam, mais ces textes étaient nécessaires pour permettre aux agents d’exécuter convenablement leur travail.

La procédure de transit informatisé se présente comme un manuel qui définit les tâches à accomplir par les différents acteurs. En ce qui concerne le mémorandum, c’est une sorte de complément de la procédure, qui vient définir les responsabilités des acteurs de part et d’autre des deux Etats : « jusqu’à présent, les textes régissant le fonctionnement de nos services sont de portée nationale, alors qu’il est question maintenant de transit international ». Il était important selon M. Sam, « de trouver un cadre formel permettant aux deux pays de pouvoir situer les responsabilités au cas où il y aurait des manquements au niveau du transit », a-t-il expliqué.
En présence du directeur général des transports terrestres et maritimes de l’UEMOA, Aboubacar Nomao, et des responsables de la Société Scanning Systèms S.A, concessionnaire des PCJ, les deux directeurs généraux ont réaffirmé la volonté de leurs pays respectifs, de voir fonctionner ces postes. Selon le DG des douanes du Burkina, Kuilbila Jean Sylvestre Sam, ce paraphe est la suite d’un long processus. « Nous aurions aimé que ce soit plus rapide, mais il fallait nous assurer de ce que nous faisons ; au point de vue des procédures douanières, nous sommes prêts pour rendre effectif le fonctionnement des PCJ », a précisé M. Sam.

Que chaque acteur joue sa partition

Le DG des douanes burkinabè, Kuilbila Jean Sylvestre Sam a indiqué que les autorités tiennent fortement à l’opérationnalisation des PCJ, un instrument d’intégration qui va renforcer la coopération et les échanges commerciaux entre les deux Etats. Les attentes vis-à-vis de ces PCJ sont donc énormes. Selon le DG des douanes du Togo, Kodjo Adedzé, il faut que les PCJ réussissent à assurer la facilitation des échanges entre les deux pays. Au delà de cet aspect, qu’ils « participent dans le cadre du mémorandum, à la lutte contre la fraude »,a-t-il souhaité. La partie togolaise attend également que l’intégration recherchée en termes de commerce intracommunautaire, soit assurée. Le DG des douanes du Togo a, par ailleurs émis le vœu de voir tous les acteurs, s’impliquer dans le fonctionnement des PCJ. Aux dires de M. Adédzé, les PCJ devraient permettre une gestion coordonnée des frontières. Dans l’exécution de cette tâche, la douane n’est qu’un maillon. Il a donc interpellé l’UEMOA sur la nécessité d’impliquer les transporteurs et les chambres de commerce pour le paiement des redevances et la mise en place du Fonds de garantie. Sa préoccupation a été du reste appuyée par son homologue du Burkina. Le soutien des administrations douanières des deux pays est attendu afin de lever tous les obstacles.

Le directeur des transports terrestres et maritimes de l’UEMOA Aboubacar Nomao s’est félicité de cette signature de documents. « Votre disponibilité et vos encouragements nous donnent espoir », a–t-il soutenu. Pour lui, ces textes consensuels constituent certes « un petit pas, mais un grand pas dans l’opérationnalisation des PCJ ». Quant à la Société Scanning, Systèms S.A, le directeur du site, Henry Van Wyngaard a rassuré de la volonté et de la capacité de sa structure à mettre à la disposition des utilisateurs, la plateforme nécessaire à son fonctionnement.
A l’issue de la rencontre, les différentes parties ont procédé à un test, afin de s’assurer de la qualité des installations pour l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers des deux pays.

Assetou BADOH

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