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Sidwaya N° 7341 du 23/1/2013

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Secteur forestier au Burkina : Un regain d’intérêt des partenaires au développement
Publié le jeudi 24 janvier 2013   |  Sidwaya




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La Banque mondiale, la Banque africaine de développement, l’Union européenne et la Coopération luxembourgeoise ont choisi d’opérationnaliser l’esprit de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement, à travers leurs financements de projets de forêts au Burkina. C’est dans ce cadre que le Ministre de l’environnement et du développement durable, Salif Ouédraogo, a rencontré les quatre partenaires au développement, le vendredi 18 janvier 2013, à Ouagadougou.

Le Burkina Faso, à travers le département en charge de l’environnement, est bénéficiaire du Programme d’investissement forestier (PIF), conçu en lien avec les fonds stratégiques du climat par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Le PIF se décline en deux projets, à savoir le Projet de gestion durable décentralisée des forêts (PGDDF) que financent la Banque mondiale et le projet de gestion participative des forêts domaniales porté par la Banque africaine de développement (BAD). A côté de ce programme PIF, se monte le Projet d’appui au secteur forestier (PASF), financé par la coopération luxembourgeoise. Soutenant cette dynamique, l’Union européenne s’est engagée à cofinancer ce dernier projet.
Ce regain d’intérêt pour le secteur forestier de la part des partenaires techniques et financiers tire son fondement dans l’activisme positif du Burkina en matière de lutte contre la désertification, les changements climatiques et la pauvreté, à travers la valorisation et la promotion des services et produits rendus par les forêts. De même, de nombreuses initiatives et expériences endogènes basées sur la valorisation des savoirs locaux existent qui permettent une gestion participative et durable des ressources naturelles.
En rencontrant les quatre partenaires au développement le vendredi 18 janvier 2013, le ministre Salif Ouédraogo a dit toute sa satisfaction de voir ensemble, ces bailleurs traditionnels s’accorder pour fédérer et harmoniser leurs appuis au profit de son ministère .Il a suggéré que des mécanismes et des outils de management et de gestion soient conjointement trouvés pour, d’une part, assouplir les procédures, en vue d’atténuer les lourdeurs ,et de favoriser une exécution efficace et efficiente des projets, d’autre part. Pour ce faire, il veillera à ce que les équipes qui vont piloter les projets soient animées de personnes compétentes et dévouées.
Le tour de table des quatre partenaires a permis à chacun de réitérer son engagement et sa détermination à accompagner le Burkina pour la bonne conduite du PIF et du PASF dans la dynamique de l’opérationnalisation du Programme national du secteur rural (PNSR), un des principaux piliers de la SCADD. Ils ont souhaité que le ministre diligente les arrangements institutionnels nécessaires, afin que les zones d’intervention des projets soient identifiées et que les équipes de coordination et de gestion voient le jour. La partie burkinabè et les partenaires multilatéraux se sont accordés à entretenir la concertation régulière de sorte à permettre une opérationnalisation adéquate des projets (PIF et PASF). Cette coopération entre les partenaires (Banque mondiale, Banque africaine de développement, Union européenne et le Luxembourg) est l’une des rares expressions et expériences concrètes de l’application de la Déclaration de Paris sur l’aide au développement pour le Burkina. Cette déclaration adoptée en mars 2005, par les pays donateurs et partenaires repose sur l’appropriation, l’harmonisation, l’alignement, les résultats et la responsabilité mutuelle pour accroître et renforcer ensemble, l’efficacité de l’aide au développement.

Raphaël KAFANDO

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