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Sidwaya N° 7340 du 22/1/2013

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Autosuffisance alimentaire : Réflexions sur le financement de la filière céréalière
Publié le mercredi 23 janvier 2013   |  Sidwaya




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Le Comité interprofessionnel des céréales et niébé du Burkina (CIC-B) a ouvert le mardi 22 janvier 2013 à Ouagadougou, le premier atelier des services financiers d’appui aux opérateurs de la filière céréalière. L’objectif est de créer un cadre permanent pour la promotion des relations de partenariat financier entre les institutions d’appui technique et financier et les opérateurs de la filière céréalière en Afrique de l’Ouest.

Du 22 au 23 janvier 2013, une centaine d’opérateurs céréaliers participent à Ouagadougou, au premier atelier sur les services financiers d’appui aux opérateurs de la filière céréalière en Afrique de l’Ouest. Organisé par le Comité interprofessionnel des céréales et niébé du Burkina (CIC-B), les participants à cet atelier prendront connaissance d’un répertoire des institutions financières intervenant dans le secteur agricole qui a été élaboré au sein des organisations professionnelles en Afrique de l’Ouest. Le président du CIC-B, El Hadj Soumaïla Sanou, a précisé que cette rencontre permettra aux opérateurs de la filière céréalière d’avoir une bonne connaissance de l’environnement et des modalités d’intervention des institutions financières de l’Afrique de l’Ouest et suscitera le partenariat entre les institutions financières et les organisations professionnelles agricoles.

« Cet atelier devrait permettre de développer en notre sein, des relations d’affaires gagnant-gagnant pour un véritable essor de la filière agricole en Afrique de l’Ouest », a-t-il indiqué. Il a relevé que des contraintes existent dans la commercialisation des produits agricoles comme le maïs dans la sous-région. Parmi celles-ci, il a souligné l’absence d’un dispositif régional d’information sur les prix et le manque d’une corrélation interprofessionnelle céréalière fonctionnelle, au niveau régional.

« J’invite les participants à contribuer à l’amélioration du répertoire des institutions financières et à saisir les opportunités de financement qui seront présentées durant cette rencontre », a dit M. Sanon, à l’attention des participants. Quant au représentant du ministre en charge de l’Agriculture, Souleymane Ouédraogo, il a fait savoir que l’agriculture burkinabè ne saurait être compétitive et performante que si un travail est abattu pour améliorer et faciliter les conditions d’accès des acteurs aux financements. Selon lui, l’initiative du CIC-B est à saluer, car elle vise à rassembler autour d’une même table, les institutions financières et les acteurs du secteur céréalier afin qu’ils explorent ensemble la meilleure façon de travailler dans une logique de partenariat. M. Ouédraogo a rappelé que la sécurité alimentaire constitue un axe majeur d’intervention du département en charge de l’agriculture.

« C’est donc dire tout notre intérêt et toute notre disponibilité à apporter notre accompagnement pour la promotion des acteurs du monde rural et surtout pour la lutte contre la pauvreté au Burkina Faso », a-t-il insisté. Pour lui, si les acteurs n’ont pas accès aux financements, les efforts de son ministère vont rester vains. « L’accès aux financements est le facteur important pour sortir notre agriculture de sa situation actuelle, afin que nous puissions accroître la production et la transformation qui restent tous, au stade embryonnaire », a-t-il poursuivi. Le ministère, a confié M. Ouédraogo, travaille de son côté avec des banques pour trouver des solutions au problème de financement.

Adama SEDGO

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