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Kadré Ouédraogo demande d’aller jusqu’au bout de la logique militaire au Mali
Publié le lundi 21 janvier 2013   |  AIB


Kadre
© Autre presse par DR
Kadre Désiré Ouédraogo, président de la commission de la Cedeao


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Ouagadougou – Le président de la commission de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), Désiré Kadré Ouédraogo a appelé les acteurs impliqués dans la crise malienne à « aller au bout » de l’option de la force, samedi, à l’ouverture du sommet extraordinaire de la Cédéao à Abidjan.

Le Burkinabè a estimé qu’« il faut aller au bout de notre logique » de libérer le Mali par les moyens militaires, dans un communiqué issu du sommet des chefs d’Etat de l’Afrique de l’ouest, consacré à la situation au Mali.

Dans son allocution à cette session ouverte en présence du président tchadien Idriss Déby et d’une vingtaine de pays et institutions, M. Ouédraogo a déclaré que l’heure était venue pour la concrétisation de la démarche visant à empêcher qu’un sanctuaire de terroristes soit établi dans le Nord malien.

Le recul des groupes terroristes depuis l’intervention militaire le 12 janvier dernier prouve selon lui que « la stratégie adoptée par la CEDEAO est porteuse et qu’il faut aller au bout ».

M. Ouédraogo a souhaité une coordination et une complémentarité des actions qui seront menées au Nord Mali par les pays de la Cédéao et les pays partenaires.

Selon lui, le souhait général exprimé pour un déploiement rapide de la mission internationale de soutien au Mali (Misma) constitue « un encouragement supplémentaire pour la démarche que la région a toujours défendue dans le règlement de la crise sécuritaire au Nord Mali ».

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius a justifié que la capitale malienne était sous menace et qu’il fallait agir « face à cette urgence extrême ».

« Il fallait stopper cette agression terroriste qui menaçait l’existence même du Mali en tant qu’Etat, avant de menacer probablement celle de ses voisins (…). Il fallait donc éviter, pour le Mali et pour la sous-région, un avenir fait de violence, d’intolérance et de terreur », a expliqué M. Laurent Fabius cité dans le communiqué.

Le président ivoirien qui a présidé la session, a salué la France et la présence effective de son homologue du Tchad, M. Idriss Déby Itno, dont le pays, bien que non membre de la CEDEAO, a décidé de s’impliquer militairement au Mali par l’envoi de 2.000 hommes.

« Au moment où notre sous-région fait face à son plus grand péril sécuritaire et humain, je salue la détermination de la communauté internationale, en particulier l’engagement et le soutien de la France, qui a empêché la conquête d’un Etat, de son territoire, de son peuple, de ses institutions et de sa souveraineté par un véritable consortium terroriste », a déclaré Alassane Dramane Ouattara.

Outre les chefs des Etats membres de la CEDEAO, le sommet extraordinaire d’Abidjan s’est ouvert en présence de l’ex-président burundais Pierre Buyoya, haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, ainsi que du représentant du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, M. Saïd Djinnit.

On notait aussi la présence des représentants des invités spéciaux suivants : Etats-Unis, Allemagne, France, Royaume-Uni, Belgique, Egypte, Afrique du Sud, Algérie, Tchad, Libye, Mauritanie, Tunisie, Maroc, Espagne, Italie, Burundi, Nation unies, Commission de l’Union africaine, Union européenne.

AMK/

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