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Sidwaya N° 7338 du 18/1/2013

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Directive minière de la CEDEAO - Le Burkina Faso occupe une bonne place
Publié le lundi 21 janvier 2013   |  Sidwaya


Ouverture
© aOuaga.com par Seibou T
Ouverture du Sommet des chefs d`Etat de la CEDEAO
Samedi 19 janvier 2013.Abidjan


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Le Pr Oumar Ndongo, consultant d’Oxfam America, ayant séjourné au Burkina Faso du 14 au 17 janvier 2013, a convié les hommes de médias, le 16 janvier 2013 à Ouagadougou à un point de presse. Il a fait le bilan sommaire de sa mission, dont l’objectif a été d’informer les acteurs du secteur minier sur l’état d’avancement du processus, relatif à la mise en place de la directive minière de la CEDEAO.

“Le Burkina Faso est un pays minier qui fait partie des sept Etats membres de la CEDEAO ayant publié la directive minière, adoptée en mai 2009 à Abuja. Il lui reste à rendre son code national, conforme aux dispositions de cette directive’’. Tels ont été les propos soutenus par l’ancien secrétaire de la société civile de l’Afrique de l’Ouest, le Pr Oumar Ndongo, actuel consultant d’Oxfam America. C’était au cours d’un point de presse, tenu le mercredi 16 janvier 2013, à Ouagadougou. A l’horizon 2014, la directive deviendra un code régional et va aussi comporter un volet national. Il était nécessaire pour la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), selon l’envoyé spécial de Oxfam America, le Pr Ndongo, de faire le tour de ses Etats membres pour s’assurer de la conformité des codes nationaux d’ici à cette période. Il a souligné que la plupart des Etats ont des marchés étriqués qui ne leur permettent pas de se développer.
‘’Nous avons besoin d’un espace communautaire à l’échelle des 15 pays et cette volonté est affirmée depuis 1975 avec le traité de la CEDEAO. Il n’y a donc plus d’hésitation à aller vers les marchés régionaux’’, a-t-il convenu. Il a poursuivi en disant que les Etats ne sont pas logés à la même enseigne quant à l’accès de leur sous-sol et a déploré que sur certains sites, la priorité ne soit pas accordée aux nationaux.
A la question de savoir l’intérêt de la mise en œuvre du code minier dans un pays comme le Burkina Faso, où la terre appartient toujours à l’Etat, le Pr Ndongo a affirmé que la directive va permettre au pays, de combler ses lacunes dans les législations antérieures et de faire face aux investisseurs à travers les codes régionaux qui seront mis en place. A l’entendre, la formulation du code régional passe par une implication effective des chambres des mines. Le Burkina qui en dispose une, pourra à présent prendre part aux différentes rencontres de la CEDEAO sur le processus de l’élaboration des documents, dans les jours à venir. La directive est novatrice, selon le Pr Ndongo, étant donné qu’elle met l’accent sur la Communauté. Après une mission bien remplie au "pays des Hommes intègres", le consultant dit être satisfait. Il a, par ailleurs, invité d’une part, l’implication de la société civile pour une meilleure prise en charge des conditions de travail dans le secteur des mines. D’autre part, les autorités du Burkina et toutes les parties prenantes, de s’engager dans les processus, afin que le secteur des mines réponde aux aspirations légitimes des populations et que les économies ouest-africaines reflètent les potentialités dont regorge le sous-sol africain.

Afsétou SAWADOGO

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