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Ong res publica : Des vivres aux écoles du Boulkiemdé
Publié le vendredi 20 mars 2015  |  Le Quotidien




Res Publica, une Organisation non gouvernementale (ONG) à caractère humanitaire basée à Ouagadougou, vole au secours du monde éducatif burkinabè. Pour cette année scolaire 2014-2015, cette ONG vient en appui aux écoles de ses zones d’intervention dans la province du Boulkiemdé. Ce sont au total plus de 50 tonnes de riz et 268 bidons de 20 litres d’huile qui ont été remis à une quarantaine d’écoles dont celles du continuum éducatif. Ont été bénéficiaires de cette cantine scolaire, les écoles des communes rurales de Pella et de Soaw. D’une valeur de plus de 24 millions de francs CFA, ces vivres ont été officiellement remis aux bénéficiaires, le 13 mars dernier en présence des autorités locales.

« L’avenir est à ceux qui ne sont pas découragés ». C’est pour coller à cette pensée de G. Sorel que l’association Res Publica encourage et soutient les acteurs du développement. Les populations burkinabè, plus particulièrement celles de la région du Centre-Ouest bénéficient du soutien de cette ONG depuis 2001. Elle les appuie dans les secteurs sociaux de base, notamment dans l’éducation, la santé et l’agroéconomie. Dans cet élan de générosité et d’entraide, Res Publica a fait parler son cœur pour la énième fois dans sa zone d’intervention. C’est au bénéfice des élèves de cette localité qui auront de quoi manger à midi après les classes. D’une valeur de 24. 300 000 francs CFA, ce don est composé de 1007 sacs de riz de 50kg chacun et de 268 bidons d’huile de 20 litres destinés à 37 écoles de cette province dont sept du continuum éducatif.

Basile Darga, coordonnateur national de l’ONG donatrice, justifie ce geste en parodiant cet adage selon lequel « ventre creux n’a point d’oreille » car la plupart de ces élèves passent souvent des journées entières sans repas. Une réalité que reconnait Marguerite Ouédraogo, préfet du département de Soaw et cheffe de la délégation spéciale de cette commune, qui a salué ce geste hautement humanitaire de l’association. Pour elle, ce dont vient à point nommé : « Je suis affligée de voir chaque jour après les cours à 12 heures des élèves dont les salles de classes jouxtent mon logement, passer la journée sans manger, bien que je leur envoie souvent à manger par compassion ».

Mêmes sentiments chez Ali Soré, représentant de l’inspecteur, chef de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Pella, à la cérémonie symbolique de remise de ce don. Il s’est dit comblé par cette marque de solidarité à l’endroit des élèves et a rappelé que ce genre d’initiative en faveur de l’éducation nationale n’est pas la première de l’ONG qui, dira-t-il, est bien connue des populations du Centre-Ouest pour ses bienfaits. Il a cité par exemple de nombreuses infrastructures socio-éducatives réalisées par Res Publica et qui sont d’un apport inestimable pour les parents d’élèves. C’est ainsi que Ousmane Kaboré, président de l’APE de Soaw, a souhaité longue vie à Res Publica, en l’exhortant à continuer sa marche dans son si bon chemin.

Le représentant national de cette ONG a réitéré l’engagement de l’association à rester aux côtés des couches vulnérables avant d’inviter les bénéficiaires à faire bon usage des vivres qui, rassure-t-il, soulageront un tant soit peu les parents d’élèves. Comme il fallait s’y attendre, après cette remise symbolique, chaque représentant d’école a procédé à l’enlèvement de son stock.
Pour rappel, Res Publica mène depuis 2001 de nombreuses actions aux côtés des populations dans les secteurs sociaux au Burkina Faso. Il s’agit de la santé, de l’éducation et de l’agroéconomie qu’elle considère comme piliers d’un développement durable. Sa zone d’intervention première est la province du Boulkiemdé où d’importantes activités ont été réalisées au bénéfice de plus de 1000 âmes.

En tant que partenaire au développement, Res Publica s’attache à encourager la prise d’initiatives, le partenariat avec les collectivités territoriales et les services déconcentrés de l’Etat. Ce qui renforce la gouvernance locale et améliore l’encadrement technique des activités de développement. Il convient de souligner que les décisions dans ce sens restent l’apanage des populations qui doivent, par cette liberté de choix, se libérer de la corruption, de certaines traditions et d’héritages du colonialisme pour prendre en mains leur destin commun1

Diane SAWADOGO/DIGICOM
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