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Un délai de 15 jours accordé à la Transition pour «instruire les crimes de sang»
Publié le vendredi 20 mars 2015  |  AIB
La
© L`Observateur Paalga par DR
La Coordination des organisations de la société civile pour l`alternance (COSCA) regroupe 32 associations et mouvements de jeunesse du Burkina




La coordination des organisations de la société civile pour l’alternance (COSCA), a donné jeudi, un délai de 15 jours à la Transition qui dirige depuis mi-novembre le Burkina Faso, pour «instruire l’ensemble des crimes de sang et crimes économiques», qu’aurait commis l’ancien régime.

« La coordination des organisations de la société civile pour l’alternance (COSCA) invite les autorités dans un délai de 15 jours à bien vouloir instruire l’ensemble des crimes de sang et crimes économique faute de quoi, elle se réserve le droit de demander la démission du président (Michel Kafando) et conséquemment du Premier ministre (Yacouba Isaac Zida) », a déclaré jeudi, au cours d’une conférence de presse, le président de la coordination de la COSCA Michel Rabo.

Le régime du président Blaise Compaoré qui a été balayé au bout de 27 ans en fin octobre par une insurrection populaire, était régulièrement accusé par l’opposition et la société civile de dilapidation de biens publics et de crimes de sang.

Le COSCA a invité la Transition en place depuis mi-novembre à extrader M. Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire, afin dit-il, de «permettre à l’intéressé de venir répondre devant les juridictions».

La Coordination a également requis que «le Gal Gilbert Diendéré (dernier chef d’Etat-major particulier de M. Compaoré) dont le nom est régulièrement cité dans les dossiers judiciaires vienne donner sa part de vérité».

L’insurrection populaire d’octobre dernier a occasionné, selon un bilan officiel, 24 morts (33 selon la COSCA) et des centaines de blessés.

M. Rabo au regard de «la léthargie de l’action gouvernementale », a demandé au président du Parlement intérimaire Sheriff Sy «d’instituer une enquête parlementaire sur les circonstances de décès de nos martyr».


La COSCA, regroupant 32 associations, a été créée en juin 2014 pour soutenir l’opposition politique, alors en lutte contre le projet de modification du nombre de mandats présidentiels.





Agence d’information du Burkina

bpr-st/wis/taa
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