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"Y’en a marre", "Balai citoyen", "Filimbi"... : l’essor des sentinelles de la démocratie
Publié le jeudi 19 mars 2015  |  Jeune Afrique
Manifestation
© Autre presse
Manifestation des mouvements burkinabè "Balai citoyen" et sénégalais "Y’en a marre"




Apparu au Sénégal en 2011, "Y'en a marre" a inspiré plusieurs mouvements citoyens dans différents pays d'Afrique francophone. Du Sénégal à la RDC en passant par le Burkina Faso, tous reprennent les mêmes ingrédients avec succès.
Ils ont fait la une des médias internationaux pendant plusieurs jours. Des activistes sénégalais, de Y'en a marre, et burkinabè, du Balai citoyen, ont été arrêtés le 15 mars à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), où ils avaient été invités par leurs homologues congolais du mouvement Filimbi. Accusés d'avoir porté "atteinte à la sécurité de l'État" par les autorités congolaises, ils ont finalement été relâchés puis expulsés manu militari vers leurs pays d'origine.
Cette arrestation a rappelé à quel point certains gouvernements africains observent avec méfiance ces mouvements citoyens d'un nouveau genre, connectés et s'inspirant les uns les autres... Voici les valeurs et les modes d'actions qui font leur force.
Des mouvements citoyens
S'ils sont résolument engagés dans des luttes politiques, Y'en a marre (Sénégal), le Balai citoyen (Burkina Faso) ou encore Filimbi (RDC) sont avant tout des mouvements citoyens. Ils ne sont pas formellement structurés comme peuvent l'être des partis ou des syndicats. Tout citoyen, qu'il soit en âge de voter ou non, peut se joindre à eux.
Aucune carte d'adhésion n'est distribuée et aucune cotisation annuelle fixe n'est demandée – ce qui n'empêche pas leurs membres de fournir ou collecter des fonds. Ainsi, au Burkina Faso, aucune inscription formelle n'est demandée par le Balai citoyen pour être "Cibal" ou "Cibelle", c’est-à-dire militant du mouvement.
Une jeunesse engagée pour la démocratie
Il suffit d'assister à une réunion ou à une action de Y'en a marre ou du Balai citoyen pour rapidement s'en rendre compte : les activistes sont jeunes pour la plupart, allant de l'adolescence à la trentaine. "Il y a un vrai effet générationnel, analyse Séverine Awenengo Dalberto, historienne française à l'Institut des mondes africains. La grande majorité des membres de ces mouvements sont des gens jeunes ou au moins considérés comme tel, car certains, dont plusieurs leaders, ont la petite quarantaine."
... suite de l'article sur Jeune Afrique

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