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Burkina : la candidature des militaires à l’élection présidentielle suscite des contestations
Publié le jeudi 19 mars 2015  |  Xinhua
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© aOuaga.com par G.S
Projet de révision de la Constitution : l`opposition à nouveau dans la rue le 28 octobre
Mercredi 22 octobre 2014. Ouagadougou. L`opposition regroupée autour du chef de file a animé une conférence de presse pour annoncer l`organisation d`une journée nationale de protestation, le 28 octobre 2014, contre le projet de loi portant modification de la Constitution introduit à l`Assemblée nationale par le gouvernement. Photo : Etienne Traoré, 1er vice-président du PDS/Metba




L'homme politique et universitaire burkinabè, Etienne Traoré, s'est insurgé contre les candidatures des militaires aux échéances électorales du 11 octobre prochain, dans une tribune publiée, mercredi.

"Je pense alors qu'au nom de l'avancée de notre processus démocratique et de la restauration des valeurs républicaines, tout corps habillé en fonction qui veut entrer en politique, devrait démissionner définitivement de l'armée ou des corps paramilitaires ", a écrit le professeur de philosophie à l'université de Ouagadougou.
Les élections présidentielles et municipales devant mettre fin à la Transition amorcée depuis la chute de Blaise Compaoré se tiendront le 11 octobre 2015.

De hauts gradés de l'armée, réputés proches de l'ex-président ont obtenu des "mises en disponibilité de l'armée" avant d' annoncer leur candidature à l'élection présidentielle du 11 octobre prochain.
Selon M. Traoré, il serait "difficile" pour les militaires de prendre des disponibilités pour aller faire de la politique ( notamment chercher la Présidence du Faso) et revenir dans le commandement de l'armée pour assurer leur loyauté envers le Président civil élu à leurs détriments.
"Ca risque d'être le cas, un cas unique au monde. Dans quel pays démocratique a-t-on vu des militaires briguer le pouvoir d' Etat, échouer et revenir diriger l'armée", s'est-il interrogé.

Depuis l'annonce du chronogramme des élections par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), au moins trois officiers supérieurs de l'armée à savoir le général, Djibril Bassolé (ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré), le colonel Yacouba Ouédraogo alias Yak (ancien ministre des Sports de Blaise Compaoré) et le colonel Jean-Baptiste Natama, ancien secrétaire permanent du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) ont tous pris une disponibilité pour se présenter à l'élection présidentielle.

Ces proches de Blaise Compaoré ont également tous crée des partis politiques pour soutenir leur candidature et sont même en pré-campagne puisqu'ils sont en train de faire le tour du Burkina pour défendre leur projet de société.
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