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Conseil extraordinaire des ministres : le gouvernement adopte un programme socioéconomique d’urgence
Publié le mardi 17 mars 2015  |  Sidwaya
Le
© Présidence par DR
Le Conseil des ministres du 10 décembre 2014 s`est tenu à Dédougou dans la région de la Boucle du Mouhoun, ville hôte de la commémoration officielle de la fête de l`indépendance du 11-Décembre




Un conseil des ministres extraordinaire s’est tenu, le 16 mars 2015, à Ouagadougou. Il s’est penché sur plusieurs points d’importance, dont le décret portant création et exécution d’un programme socioéconomique d’urgence de la Transition.


Réunis en conseil extraordinaire, sous la présidence de Michel Kafando, les ministres ont adopté un décret portant création et exécution d’un programme socioéconomique de la Transition. Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Jean Gustave Sanon, ce nouveau programme est un ensemble de projets qui visent à améliorer les conditions de vie des populations dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’emploi des jeunes, de l’entreprenariat des femmes. Ce nouveau programme est-il différent de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable ( SCADD) ? Le ministre Sanon a repondu par la négative. « Il n’est pas différent. Il est fortement arrimé à la SCADD. Compte tenu des fortes préoccupations exprimées par les populations, il s’agit de mettre en exergue certaines des actions prioritaires de la SCADD », a expliqué Jean Gustave Sanon. L’argentier du Burkina a par ailleurs indiqué que ce programme a un coût estimatif de 25 milliards de FCFA, financé par des ressources propres et par des partenaires techniques et financiers. La mise en œuvre de ce nouveau programme est « immédiate », a précisé le ministre.
L’autre point inscrit à l’ordre du jour du conseil extraordinaire des ministres, le projet de loi portant modification du code électoral. Des explications du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Auguste Denise Barry, il ressort qu’après les élections législatives et municipales couplées de 2012, des insuffisances avaient été relevées. A l’époque, cette situation avait fait l’objet d’examen au niveau de la Commission électorale nationale indépendante(CENI) et transmise à l’Assemblée nationale qui devait réexaminer la loi portant sur le code électoral. « Il y a eu entre-temps l’insurrection populaire et cette loi n’a pas été révisée. Et nous nous sommes saisis de ce dossier et nous l’avons amendé en tenant compte des éléments contextuels. C’est la raison pour laquelle le conseil des ministres d’aujourd'hui l’a examiné et adopté », a souligné le ministre Barry. Les grandes préoccupations prises en compte dans ce projet de loi concernent le mandat de la CENI qui a été maintenu jusqu’à son terme en 2016, la création de commissions électorales au niveau des ambassades et des consulats au sujet du vote des Burkinabè de l’étranger, l’intégration de la décision du gouvernement de reporter le vote de la diaspora. De l’avis du ministre, le code électoral sera transmis au Conseil national de la Transition sous forme de projet pour examen et vote.
Les préparatifs des états généraux de la justice prévus du 24 au 27 mars ont été également à la table de ce conseil. Selon la ministre de la Justice, Garde des sceaux, Joséphine Ouédraogo, c’est la dernière ligne droite. Car les commissions travaillent d’arrache-pied. « Après la journée d’ouverture, il y aura deux jours de travaux intenses afin de déboucher sur des engagements qui permettront d’adopter le pacte national pour le renouveau de la justice », a laissé entendre Mme Ouédraogo. Les greffiers sont en grève cette semaine et de l’avis de la Garde des sceaux, ce mouvement n’affectera pas la tenue de ces états généraux car les problèmes soulevés par les grévistes peuvent être résolus avant la tenue de la rencontre.
Le conseil s’est également penché sur le processus de réforme curriculaire dans l’éducation de base. Pour le ministre en charge de l’éducation nationale, Samadou Coulibaly, le transfert du préscolaire et du postprimaire au Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) fait en sorte qu’il y a désormais un seul cycle. « Il y a donc nécessité dans ces conditions d’arriver à une certaine réforme que nous appelons la réforme curriculaire. Le curriculum, c’est comme un guide qui va orienter les techniciens dans l’élaboration des activités », a indiqué M. Coulibaly


Gabriel SAMA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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