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SYNATIC :Justin Coulibaly cède le secrétariat général à Sidiki Dramé
Publié le lundi 16 mars 2015  |  Sidwaya
AG
© aOuaga.com par A.O
AG extraordinaire du SYNATIC
Jeudi 1er août 2013. Ouagadougou. Le bureau national du Syndicat autonome des travailleurs de l`information et de la culture (SYNATIC) a tenu une assemblée générale extraordinaire pour faire le bilan du sit-in du 16 juillet des agents des médias publics. Photo : Le présidium de l`AG avec, au micro, Sidiki Dramé, secrétaire général adjoint du SYNATIC




Le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) a tenu, les 13 et 14 mars 2015 à Ouagadougou, son 4e congrès ordinaire. Au cours de cette assemblée, les militants ont dressé le bilan des 26 années de lutte du syndicat et élu les membres du nouveau bureau dirigé, désormais, par Sidiki Dramé.

Le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) connaît son deuxième secrétaire général depuis sa création en 1988. En effet, lors de son 4e congrès ordinaire tenu les 13 et 14 mars 2015 dans la capitale burkinabè, les 83 délégués ont élu Sidiki Dramé comme nouveau secrétaire général du mouvement. Il remplace ainsi, Justin Coulibaly, qui était à la tête du SYNATIC depuis 27 ans. Pour tout ce qu’il a fait au cours de son mandat, les congressistes ont élevé M. Coulibaly au rang de secrétaire général d’honneur. « Je tiens d’abord à rendre un vibrant hommage à mon prédécesseur qui a su faire du SYNATIC ce qu’il est aujourd’hui. Il est un homme infatigable, rassembleur et combattant. C’est grâce à ses qualités que le SYNATIC a survécu, sinon, au début, ce n’était facile », a loué le nouveau SG Sidiki Dramé non sans le rassurer que son bureau travaillera à consolider les acquis. Par ailleurs, il a indiqué que pour ce qui est des revendications en cours du syndicat, notamment l’adoption du statut particulier des agents des médias publics, la reconstitution de la carrière de certains agents des Etablissements publics de l’Etat (EPE) du secteur et l’application de la convention collective dans la presse privée, le bureau travaillera à ce qu’elles soient satisfaites. En sus, M. Dramé a fait savoir que la mise en place des sections va se poursuivre «puisque nous sommes représentés dans la plupart des régions mais au niveau des médias privés, il faut continuer à redynamiser en conscientisant le personnel». Dans la foulée, il a résumé les travaux du 4e congrès tenu sous le thème : « Contribution du SYNATIC à la lutte pour de meilleures conditions de vie et de travail et pour l’élargissement et la consolidation des libertés démocratiques et syndicales au Burkina Faso : bilan de 26 ans de lutte du SYNATIC ». De son avis, ce colloque a été un grand succès tant au plan de la mobilisation que des travaux menés au cours des deux jours.

De l’orientation anti-impérialiste

A cet effet, le congrès a réélu les statuts et règlement intérieur du mouvement afin de les adapter au contexte actuel de la lutte pour la protection des intérêts des travailleurs des médias et de la culture. Par exemple, a souligné Sidiki Dramé, le SYNATIC s’est doté d’une orientation anti-impérialiste qui intègre le syndicalisme révolutionnaire de lutte de classes. En termes de bilan, le SG sorti, Justin Coulibaly, a fait savoir que depuis sa création en 1988, le syndicat a toujours participé aux luttes organisées par les regroupements syndicaux auxquels il est affilié. A ce titre, l’on retient la campagne pétitionnaire menée en 1992 avec le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) pour le vote d’un projet de loi portant révision du code de l’information qui a abouti d’ailleurs à l’adoption de ladite loi. Le SYNATIC a également entrepris, auprès des autorités burkinabè, un plaidoyer sur la convention collective adoptée en janvier 2000. « Depuis son adoption, des difficultés liées au refus des patrons de presse privée existent », a regretté M. Coulibaly tout en confiant que la lutte se poursuit avec la Coalition contre la vie chère (CCVC) notamment pour ce qui est du relèvement des salaires, de la lutte pour une justice sociale et la réduction significative des prix des produits de première nécessité ainsi que le maintien et l’élargissement des libertés démocratiques et d’expression. Au niveau sectoriel, il a relevé la tenue régulière des assemblées générales, le soutien à des «camarades » de médias privés en lutte et surtout, l’historique sit-in organisé le 16 juillet 2013. « Depuis cette manifestation, l’opinion publique soutient les médias publics dans leur lutte pour la liberté d’expression », a dit l’ex-SG.
A la fin du congrès, les participants ont fait un certain nombre de motions. Il s’agit, entre autres, d’un appel aux autorités de la Transition à la réouverture « sérieuse » du dossier Norbert Zongo, d’un soutien aux travailleurs de la télévision Canal3 et de l’amélioration des conditions de vie et de travail à travers l’adoption d’un statut particulier pour les travailleurs des médias d’Etat et l’application de la convention collective. En sus, les congressistes ont lancé : «Nous appelons les autorités de la Transition à prendre des mesures urgentes pour identifier les auteurs des morts et des blessés lors de l’insurrection des 30 et 31 octobre dernier. Nous condamnons également les agissements du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et réclamons sa dissolution».


Joseph HARO


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