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Politique sectorielle de l’économie et des finances
Publié le lundi 16 mars 2015  |  Sidwaya
Gouvernement
© aOuaga.com par G.S
Gouvernement de transition : premier Conseil des ministres de prise de contact
Lundi 24 novembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Les membres du gouvernement de transition se sont retrouvés, au lendemain de leur nomination, pour le premier Conseil des ministres de prise de contact. Photo : Amina Bambara/Billa, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget




Le ministère de l’Economie et des Finances a tenu, le jeudi 12 mars 2015 à Ouagadougou, la première session du comité de pilotage du cadre sectoriel de dialogue "économie et finances".

En fin décembre 2014, la mobilisation des recettes courantes du Burkina Faso s’élevait à 1070,46 milliards de F CFA contre une prévision initiale de 1291,67 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de recouvrement de 82,87%. Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) s’établirait à 5% en 2014, contre 6,6% en 2013. C’est ce qui est ressorti de la première session du comité de pilotage du cadre sectoriel de dialogue « économie et finances », tenue le jeudi 12 mars 2015. Cette session a été consacrée à l’examen et l’adoption du rapport de performance 2014 de la Politique sectorielle de l’économie et des finances (POSEF) ainsi que du projet de matrice 2016-2018. Du rapport, il est ressorti que les recettes totales et dons ainsi que les dépenses totales et prêts nets ont connu respectivement des baisses d’environ 8,4% et 11,9%. Egalement, le cadrage annonce en termes de perspective que le taux de croissance en 2015 pourrait s’établir à 5,3%. Le ministre délégué auprès du ministère de l’Economie et des Finances, chargé du budget, Amina Bambara pense que cela aurait une répercussion favorable sur la mobilisation des recettes.

Des acquis engrangés

Pour elle, la situation qu’a connue le Burkina Faso en octobre 2014 a entraîné un ralentissement de la mise en œuvre de la POSEF. Toute chose qui justifie en partie, selon elle, la non-atteinte de certains mesures et indicateurs liés aux différents programmes. « En effet, le taux de réalisation des mesures et indicateurs sont respectivement de 48, 28% et de 60%», a-t-elle précisé.
Le ministre délégué en charge du Budget a reconnu néanmoins qu’en matière de pilotage du secteur, des efforts ont été faits pour garantir sa représentativité à tous les niveaux. Quant à la promotion de l’économie, elle a cité le programme Partenariat public-privé (PPP) et le développement d’autres pôles de croissance dont celui du Sahel.
Pour 2015, elle a noté que des efforts sont faits pour maîtriser les dépenses de fonctionnement en vue de faire des économies. « Les défis à relever demeurent l’efficacité de la dépense publique », a-t-elle indiqué. Et de poursuivre que des travaux d’expérimentation du budget-programme, en vue de son implantation en 2017, conformes aux directives de l’UEMOA sont en cours.
Le chef de file des Partenaires techniques et financiers (PTF), l’ambassadeur d’Allemagne, Dietrich F.R Polh pense que les performances enregistrées en 2014 sont acceptables au regard des difficultés liées à la situation politique nationale. Pour cette année, au regard des facteurs externes comme la baisse du cours de l’or, l’Etat doit servir d’abord les priorités. Pour lui, la grande priorité du Burkina Faso en 2015 est la tenue des élections. Il a enfin félicité le gouvernement de la transition pour l’adoption de la loi anti corruption qui constitue un grand pas en avant.


Adama SEDGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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