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Burkina : Les membres de la Commission de réconciliation invités à restaurer l’unité nationale
Publié le dimanche 15 mars 2015  |  AIB
Conseil
© Autre presse par G.S
Conseil constitutionnel : le nouveau président installé dans ses fonctions
Vendredi 13 mars 2015. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le nouveau président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, a été installé dans ses fonctions au cours d`une cérémonie solennelle de prestation de serment dirigée par le président de la transition, président du Faso, Michel Kafando. Photo : Kassoum Kambou, nouveau président du Conseil constitutionnel




Ouagadougou - Le président du Conseil constitutionnel a invité vendredi, les membres de la Commission de réconciliation nationale et des reformes (CRNR), à restaurer l’unité nationale, mise à mal par l’insurrection populaire d’octobre dernier.

« Vous êtes maintenant face à l’histoire et face aussi à notre histoire commune. Vous êtes chargés au terme de l’article 17 de la charte de la Transition de restaurer et de renforcer la cohésion sociale et l’unité nationale », a déclaré le président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou aux membres du CRNR, lors de leur prestation de serment devant son institution.

La Commission de réconciliation nationale et des reformes (CRNR), présidée par Mgr Paul Ouédraogo, a été créée en décembre, deux mois après l’insurrection populaire qui a balayé le régime presque trentenaire du président Blaise Compaoré.

«Sachez que vous (membres du CRNR) n’avez pas une obligation de moyens mais une obligation de résultat et c’est à ce résultat que vous serez jugés», a indiqué M. Kambou, qui a lui-même prêté serment quelques heures plutôt.

L’installation officielle des membres de la Commission a eu lieu à l’absence de cinq d’entre eux : Issaka Sam ,Simon Nikièma ,Ismaël Diallo, Siaka Coulibaly et Mamadou Drabo.

Dans une lettre datée du 10 mars, M. Coulibaly a annoncé sa démission, arguant du fait que « Si la CRNR ne peut se saisir et documenter toute affaire de crime de sang, de crime économique et auditionner toute personne à cet effet, elle ne pourra, en aucune manière faire la vérité sur le passif politique du pays, ne pourra pas non plus contribuer a la justice sur les crimes passés et au final ne pourra pas réconcilier les Burkinabé».

Agence d’information du Burkina
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