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Des candidats protestent contre l’annulation de l’examen d’ ’’avocature’’
Publié le jeudi 12 mars 2015  |  AIB
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© Présidence par DR
Le président du Faso, Michel Kafando, a présidé le Conseil supérieur de la magistrature(CSM) le vendredi 6 février 2015 au palais présidentiel de Ouagadougou. Photo : Joséphine Ouédraogo, ministre en charge de la Justice




Ouagadougou -Des candidats autorisés à passer l’examen d’entrée au Centre de formation professionnelle des Avocats du Burkina Faso (CFPA-B), ont exigé mercredi, la tenue effective du test, une semaine après son annulation par le barreau à la demande du ministère de la Justice.

«Nous tenons à préciser la nécessité d’organiser le dit examen (CFPA-B) dans les meilleurs délais» a déclaré mercredi le porte-parole des plaignants Dieudonné Tapsoba, mercredi lors d’un point de presse.

Une coalition d’étudiants dénommée ‘’Juristes pour l’accès aux professions libérales juridiques’’, jugeant «anti sociaux et illégaux», les frais de formation de 750000 FCFA, a manifesté le 5 mars dernier devant le ministère de la Justice et le barreau.

L’autorité craignant «des risques de débordements», avait invité le barreau a annulé l’examen initialement prévu les 7 et 8 mars 2015.

«Il n’est pas question de laisser des gens qui ne sont pas candidats venir perturber, l’organisation d’un examen», s’est offusqué Dieudonné Tapsoba.

Selon les conférenciers, la profession d’avocat doit être un projet de vie qui nécessite des sacrifices.

«Les candidats engagés ne sont pas tous des enfants de nantis. Quelqu’un qui trouve que les frais constituent un obstacle n’est pas fait pour ce métier», a expliqué Dieudonné Tapsoba.

Il a invité les 291 candidats inscrits, à ne pas retirer leur frais d’inscriptions comme le demande le barreau, car selon lui, les discussions se poursuivent avec la ministre Joséphine Ouédraogo et le barreau.

Depuis l’année 2000, la loi prévoit une formation théorique des avocats dans un centre de formation et une formation pratique auprès d’un cabinet.

Cependant, le centre n’a vu le jour qu’en 2014 par décret pris en conseil des ministres et devait enregistrer sa première promotion cette année.

Les conférenciers ont estimé que si l’examen n’est pas organisé aujourd’hui, il ne se fera plus avant quatre ans.

«Nous ne devons pas arrêter l’ouverture du centre, bloquer tout une génération parce que certains estiment n’avoir pas l’argent» a estimé M. Tapsoba.

«C’est la première fois que nous avons la possibilité d’avoir des avocats qui répondent à l’esprit et à la lettre de la loi et c’est cette fois-là que les uns et les autres refusent que cela se tienne» regrette pour sa part un autre candidat Jean Patrice Yaméogo.

Selon lui, les avocats formés depuis 2 000 ne l’ont pas été dans les normes. «Souvent, il faut passer au palais de justice pour voir les lacunes dans les plaidoiries» note-t-il.

«La mise en place du centre est fondamentale car nous sommes en train de rentrer dans un monde compétitif. Ceux qui ne sont pas bien formés, ne pourront pas faire de concurrence», a relaté Dieudonné Tapsoba.

Agence d’information du Burkina

wis/taa








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