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Vers un réchauffement des relations entre le Burkina et la Côte d’Ivoire ?
Publié le jeudi 12 mars 2015  |  Jeune Afrique
Gouvernement
© aOuaga.com par G.S
Gouvernement de transition : premier Conseil des ministres de prise de contact
Lundi 24 novembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Les membres du gouvernement de transition se sont retrouvés, au lendemain de leur nomination, pour le premier Conseil des ministres de prise de contact. Photo : Auguste Denise Barry, ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité




Le colonel Auguste Denise Barry, ministre burkinabè de l’Administration territoriale et de la Sécurité et bras droit du Premier ministre Zida, a été reçu hier par Alassane Ouattara à Abidjan. Un signe d’apaisement de plus dans les relations entre les deux pays.

Lorsqu’il a été contraint, le 31 octobre dernier, de quitter Ouagadougou sous la pression de la rue, Blaise Compaoré a trouvé refuge à Yamoussoukro, chez son "frère" ivoirien Alassane Ouattara. Après un court séjour au Maroc, l’ancien président burkinabè a ensuite posé ses valises à Abidjan, confirmant officieusement que sa terre d’exil serait bel et bien la Côte d’Ivoire.
>> Lire aussi Côte d'Ivoire : visites, mondanités et sport... la vie de Blaise Compaoré à Abidjan
Dans les semaines qui ont suivi la chute de "Blaise", les deux voisins ont entretenu des relations empreintes de méfiance. Les autorités de transition burkinabè ont mal digéré que les Ivoiriens couvrent ainsi l’ex-chef de l’État, soupçonné par nombre de ses compatriotes d’avoir trempé dans plusieurs affaires tachées de sang. De leur côté, Ouattara et son gouvernement ont appelé à éviter la "chasse aux sorcières" et ont traité Compaoré avec tous les égards. Une solidarité logique au regard du soutien de l’ancien président burkinabè aux Forces nouvelles de Guillaume Soro, dont l’offensive a en partie permis à Alassane Ouattara de succéder à Laurent Gbagbo en 2011.
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