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Des organisations de la société civile demandent la «clarification du statut» de l’ex président Compaoré
Publié le mercredi 11 mars 2015  |  AIB
Présidence
© aOuaga.com par A.O
Présidence du Faso : le chef de l`Etat échange avec des artistes
Jeudi 26 février 2015. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le chef de l`Etat de la transition, Michel Kafando, a eu une audience avec des artistes de tous bords




Ouagadougou - Une quarantaine d’organisations de la société ont invité mardi, le président de la Transition Michel Kafando à «clarifier le statut juridique» du président Blaise Compaoré, refugié en Côte d’ivoire voisin depuis sa chute en octobre dernier.

«Nous avons échangé sur la question de la clarification du statut juridique de l’ancien président Blaise Compaoré, installé en Côte d’ivoire», a déclaré le porte-parole de la délégation Me Hervé Kam, à sa sortie d’audience avec le président de la Transition Michel Kafando.

Le président Compaoré, chassé le 31 octobre 2014 par la rue au bout de 27 ans de pouvoir, s’est réfugié en Côte d’Ivoire où il a reçu des hommes politiques burkinabè.

Des personnes comme M. Compaoré «ont-elles le droit de s’intéresser aux questions politiques ? C’est cette clarification que nous voulons», a émis l’avocat dont le mouvement ‘’Balaie citoyen’’ a grandement contribué à la chute de l’ancien régime.

La sortie de la délégation de Me. Kam intervient au lendemain d’une visite en Côte d’Ivoire du ministre burkinabè de l’administration territoriale, interrompue par des manifestants en colère contre le report du vote de la diaspora.

Selon Me. Kam, «la clarification du statut du président (Compaoré) postule en réalité de la préservation des bonnes relations amicales entre les Etats (du Burkina et de Côte d’Ivoire)».

La délégation a affirmé avoir également discuté avec le président Kafando «des menaces qui pèsent sur les leadeurs politiques et de la société civile», de «la démilitarisation de la politique et des crimes économiques et de sang» non encore élucidés.

Le contrôleur général d’Etat Luc Marius Ibriga, un autre leader de la société civile, connu pour son militantisme en faveur du démantèlement de l’ex garde rapprochée de M. Compaoré, a reçu en février un sms menaçant dont l’origine n’a pas encore été déterminée.

Agence d’information du Burkina

als-bpr/taa

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