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Présidentielle 2015: les candidatures militaires préoccupent les partis de l’ex CFOP
Publié le mercredi 11 mars 2015  |  FasoZine
Mouvement
© aOuaga.com par Séni Dabo
Mouvement d`humeur du RSP : l`ex-opposition vigilante et inquiète
Vendredi 6 février 2015. Ouagadougou. Des responsables de partis affiliés à l`ex-chef de file de l`opposition politique (CFOP) ont animé une conférence de presse pour réagir au mouvement d`humeur du 4 février du Régiment de sécurité présidentielle (RSP)




Risques de compromission de l’efficacité de l’enrôlement biométrique, caravane des jeunes du CDP en soutien à Blaise Compaoré, candidatures annoncées de militaires en activité pour la présidentielle d’octobre… telles sont des questions qui préoccupent le Cadre de concertation des partis politiques-CCPP, (regroupant 28 partis membre du défunt Chef de file de l’opposition politique-CFOP, Ndlr).

Dans un mémorandum en quatre points lu ce mardi 10 mars 2015 par le président du mois de cette organisation, Alphonse Marie Ouédraogo, la CCPP interpelle le ministre en charge de l’Administration territoriale sur la nécessité de prendre des mesures idoines pour la réussite de la Transition.

Selon M Ouédraogo, en dépit des instructions fermes données aux responsables des collectivités décentralisées pour faciliter la délivrance des actes de naissance et des cartes d’identité burkinabè en vue de l’enrôlement biométrique, des lourdeurs administratives persistent.

Aussi, les partis politiques ont tenu à souligner le caractère dangereux de la démarche des jeunes du CDP, ex parti au pouvoir, visant à rendre visite à l’ancien président Blaise Compaoré à travers une caravane. « Cette initiative peut être source de violence entre les communautés ivoiriennes et burkinabè vivant dans les deux pays et de dégradation du climat social déjà tendu », a expliqué le président du mois de la CCPP.

En plus, ils ont invité les autorités de la Transition à interpeller leurs homologues ivoiriens sur la nécessité pour Blaise Compaoré d’avoir un droit de réserve en tant qu’exilé politique.

Une autre question sur laquelle le CCPP souhaite voir les autorités de la Transition se pencher, c’est bien la question des candidatures militaires à la présidentielle d’octobre. Alphonse Marie Ouédraogo a indiqué que ces candidatures remettent fortement en cause les principes d’équité et d’impartialité que tout candidat à la présidence se doit d’attendre. Il a souligné que certains militaires qui ont déclaré leur candidature n’ont pas attendu d’être en disponibilité pour le faire.

M Ouédraogo et ses camarades demandent donc aux autorités de revoir les dispositions relatives aux candidatures militaires afin d’offrir aux candidats à l’élection présidentielle d’octobre les mêmes droits. La question de l’application des décisions portant suppression des conseils municipaux notamment dans la Kossi ainsi que les délivrances des actes permettant aux électeurs de se faire enrôler sur les listes électorales ont aussi été évoquées dans le mémorandum.

En l’absence du ministre Auguste Denise Barry en visite en Côte d’Ivoire, c’est le secrétaire général du ministère en charge de la Sécurité qui a reçu la lettre des représentants du CCPP. Au sujet de l’incident lié à cette visite du colonel Auguste Denise Barry, ministre en charge de l’Administration territoriale, du côté de la lagune Ebrié, M Ouédraogo a indiqué que nos compatriotes résident en Côte d’Ivoire devraient comprendre le contexte actuel qui fait que les partis politiques ne peuvent pas soutenir leur participation à l’élection. « Nous sortons d’une période de troubles. En plus, la question du vote des Burkinabè de l’étranger en 2015 n’avait pas été définitivement réglée avant l’insurrection… », a-t-il commenté.

Il a ajouté que personne ne doit et ne peut empêcher les Burkinabè où qu’ils soient de participer au vote. « Mais comme les conditions ne sont pas réunies, a-t-il mentionné, ils doivent être indulgents et attendre la prochaine fois…»

Inoussa Ouédraogo
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