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Le père de la «garangose» repose au cimetière municipal de Ouagadougou
Publié le mercredi 11 mars 2015  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le Général Tiémoko Marc Garango, Premier médiateur du Faso




Décédé le vendredi 6 mars 2015, le général de division Tiémoko Marc Garango repose désormais au cimetière municipal de Ouagadougou. L’inhumation de l’illustre disparu a eu lieu hier, mardi 10 mars 2015 en présence de plusieurs personnalités, dont des autorités politiques, militaires, religieuses.

Arraché à l’affection de ses proches ainsi que de toute la nation burkinabè, l’intendant général de première classe (grade qui correspond à général de division), Tiémoko Marc Garango, ancien ministre des Finances, et premier Médiateur du Faso a été conduit, le mardi 10 mars 2015, à sa dernière demeure. Et c’est le cimetière municipal de la ville de Ouagadougou qui a accueilli la dépouille du refondateur de l’économie voltaïque à l’aube des indépendances. Inhumé dans le caveau familial, le père de la «doctrine économique» la "garangose" laisse derrière lui une veuve et un enfant. Des membres du gouvernement, le haut commandement militaire, des élus du Conseil national de la Transition (CNT), des chefs coutumiers, religieux et traditionnels, se sont réunis pour accompagner le défunt à son repos éternel. Pour Mme le Médiateur du Faso, Alima Déborah Traoré, le général Garango est le fondateur de l’institution de médiation au Burkina Faso. Appréciant le travail réalisé par l’homme, Mme le Médiateur retient du général, un homme visionnaire, qui a su défier le temps en se projetant dans l’avenir."Le général, du fait de sa dextérité, a construit des œuvres droites et durables. Il a tracé le chemin à suivre et le Médiateur du Faso en profite jusqu’à nos jours", a dit Mme Traoré. Selon elle, le regretté était d’une grande expérience, sa rigueur et son esprit de méthode avaient fait de lui un homme respecté dont l’autorité s’imposait comme par nature.

Un officier, bardé de médailles

Le général de division Robert Tinga Djigimdé, quant à lui, a au nom du personnel militaire indiqué que le pays vient de perdre un vétéran, homme d’Etat, un officier de grand talent aux états de service irréprochables. Décrivant la brillante carrière de l’officier général, le général Djigimdé a rappelé que Tiémoko Marc Garango est titulaire d’un diplôme d’études juridiques générales, d’une licence en droit et d’un diplôme de l’école supérieure de l’intendance. Engagé dans l’armée à l’âge de 18 ans comme soldat de deuxième classe, Tiémoko Marc Garango, de par son abnégation, sa dignité et ses compétences, a gravi les échelons avec une facilité remarquable. Ses compagnons d’armes retiennent de lui un modèle de la discipline militaire. Le général Garango a reçu comme décorations, la Grand-croix de l’Ordre national, Commandeur de la légion d’honneur française, Commandeur de l’Ordre national de la Côte d’Ivoire, médaille militaire et croix de guerre française. Il a également été grand-croix de l’ordre de Léopold II de la Belgique, grand cordon de l’ordre national de l’étoile brillante de la Chine, chevalier commandeur de grâce magistral de l’ordre militaire de sainte Marie glorieuse de Monaco, grand Officier de l’ordre national de la République Malgache. Enfin, le général a reçu la décoration du Pape Paul VI du Vatican, le premier grade de l’ordre de la République arabe d’Egypte, et la grande croix deuxième classe de l’ordre du mérite de la République fédérale d’Allemagne. Des reconnaissances qui font de l’icône un homme au parcours exceptionnel.

Wanlé Gérard COULIBALY
gerard_coul@yahoo.fr


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