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Signature d’un nouvel accord de siège entre le Burkina Faso et L’OOAS
Publié le lundi 9 mars 2015  |  CEDEAO
Situation
© aOuaga.com par G.S
Situation nationale : les forces vives face au président de l`UA
Lundi 10 novembre 2014. Ouagadougou. Hôtel Laico Ouaga 2000. Le président mauritanien et président en exercice de l`Union africaine, Mohamed Ould Abdel Aziz, a rencontré au cours d`une plénière la société civile, l`opposition et les chefs coutumiers et religieux. Photo : Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la CEDEAO




Le gouvernement du Burkina et la Commission de la CEDEAO ont entonné ce vendredi 6 mars 2015 à Ouagadougou l’hymne de la coopération sanitaire entre les Etats de la sous-région à travers la signature d’un accord de siège révisé entre l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) et le Faso.

Le document, signé par le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, et le ministre délégué chargé de la Coopération régionale du Burkina, Moussa Nébié, vise à fournir à l’OOAS et à son personnel de meilleures conditions de travail et de séjour dans le pays d’accueil.

Cette agence spécialisée de la CEDEAO installée à Bobo-Dioulasso est née de la fusion de deux anciennes organisations régionales de santé sous l’égide la CEDEAO, à savoir l’Organisation de coordination et de coopération pour la lutte contre les grandes endémies (OCCGE) et la West African Health Community (WAHC).

Dans son allocution après la signature de l’accord de siège, le ministre délégué burkinabé a d’abord salué «l’engagement soutenu» de l’OOAS dans la mise en œuvre de sa mission principale qui est d’organiser, sous la conduite de la CEDEAO, la coopération sanitaire entre les Etats membres.

«Depuis le 25 mai 2001, date de la signature de l’accord de siège initial, les deux parties n’ont ménagé aucun effort pour sa mise en œuvre effective», a indiqué M. Nébié, ajoutant qu’après quelques années d’application, il est apparu nécessaire de procéder à des amendements afin de l’adapter aux exigences du moment.

Le nouvel accord devrait, a-t-il estimé, faciliter l’exercice efficient des activités de l’OOAS au Burkina Faso et dans toute la sous-région, mais aussi lui permettre d’assurer une «meilleure mise en œuvre des projets et programmes qu’elle adopte et qui participent grandement au bien-être des populations bénéficiaires».

A son tour, le président de la Commission de la CEDEAO s’est réjoui de la signature de cet accord de siège révisé entre le Burkina Faso et l’OOAS et rappelé qu’en décidant, il y a 17 ans, d’établir le siège de l’OOAS à Bobo-Dioulasso, les chefs d’Etat et de gouvernement conféraient à leur choix une grande portée symbolique.

«En effet l’OOAS, qui a officiellement démarré ses activités au cours de l’année 2000, peut s’enorgueillir aujourd’hui d’être la seule Institution majeure de la CEDEAO dont le siège n’est pas situé dans la capitale d’un Etat membre», a relevé M. Ouédraogo, notant que son fonctionnement régulier dans la seconde ville du Burkina prouve que le choix d’une capitale pour abriter une Institution n’est pas forcément une panacée.

Kadré Désiré Ouédraogo, qui voit dans la bonne marche des interventions de l’OOAS à partir de Bobo-Dioulasso un signe de vitalité dans les relations que l’Institution entretient avec son environnement social et professionnel, a tenu à saluer «le soutien permanent des plus hautes autorités du Burkina Faso qui ont fait preuve d’un accompagnement efficace» pour permettre à l’institution d’assurer son fonctionnement.

Soulignant que cette signature, qui intervient 15 ans après le paraphe du premier accord de siège, «nous interpelle dans le sens d’une plus grande détermination dans l’exécution de nos tâches, d’un investissement plus profond et d’une responsabilité plus assumée en vue d’offrir de meilleures conditions de santé à toutes les populations ouest-africaines», M. Ouédraogo a noté que cette mission constitue l’essence même de la création de l’OOAS par ses pères fondateurs.

Car, en effet, conformément au mandat qui lui a été confié, il revient à l’organisation d’assurer le niveau le plus élevé en matière de prestations de santé aux populations de la sous-région. Ainsi, a-t-il ajouté, l’OOAS vise principalement l’amélioration de la qualité de la gestion des systèmes de santé et des soins par le développement et l’appui aux politiques intégrées de santé, ainsi que les initiatives relatives à la reforme des programmes.

A ce titre, elle se positionne comme un instrument essentiel et proactif chargé de promouvoir la coopération et l’intégration en matière de santé à travers la mise en œuvre d’importants programmes régionaux au nombre desquels la coordination et l’harmonisation des politiques de santé ainsi que le développement des ressources humaines et de la recherche en santé.

Les médicaments et vaccins, la santé de la mère et de l’enfant, la lutte contre les épidémies, la médecine traditionnelle, la diversification des mécanismes de financement de la santé sont aussi quelques-uns des domaines d’intervention de l’OOAS, a relevé le président Ouédraogo, qui n’a pas manqué de rendre hommage au directeur général et au personnel de l’institution pour leurs efforts soutenus dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola.

Ouédraogo, qui s’exprimait en présence de nombreuses personnalités de l’Etat burkinabé comme de la Commission de la CEDEAO, parmi lesquelles le ministre de la Santé du Burkina, Amédée Djiguemdé, a aussi souligné l’excellence des relations entre l’OOAS et le gouvernement de Ouagadougou, relations, a-t-il noté, empreintes de considération et d’estime réciproques.

Il s’est enfin dit «profondément convaincu» que la signature de ce nouvel accord de siège «marquera le début d’une nouvelle ère de collaboration encore plus dense et encore plus rayonnante au profit de tous».
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