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Affaire des boissons périmées : la CCVC exige le retrait et la destruction de tous les produits périmés
Publié le samedi 7 mars 2015  |  Le Quotidien
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© Autre presse par Roger Nana
Prix des hydrocarbures : la CCVC insatisfaite de la nouvelle baisse
Jeudi 5 mars 2015. Ouagadougou. Centre d`éducation ouvrière. La coordination nationale de la Coalition contre la vie chère (CCVC) a animé une conférence de presse pour juger insuffisante la nouvelle baisse de 25 F CFA sur le prix du litre des hydrocarbures. Photo : Chrysogone Zougmoré, premier vice-président de la CCVC




Dans la déclaration qui suit, la Coalition contre la vie Chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) par rapport à la découverte des boissons perimées pense que « ces immenses entrepôts échappaient jusque-là aux contrôles réguliers de la qualité des produits que les services compétents sont supposés faire. C’est donc à juste titre que depuis sa création, la Coalition contre la vie Chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) pose la revendication du contrôle des prix et de la qualité des produits, surtout ceux de grande consommation ». Par la même occasion elle exige que tous les auteurs et complices soient punis à la hauteur de leurs actes

Le vendredi 20 février 2015, c’est avec stupeur et indignation, que les Burkinabè apprenaient par voie de presse, l’affaire des canettes périmées du groupe OBOUF. Selon les autorités et la police, et comme cela a été rapporté par les medias, environ 1280 tonnes, soit plus de 2 millions de canettes périmées dont les dates de péremptions étaient soigneusement modifiées ont été saisis dans un entrepôt à Gampèla, localité située à la sortie Est de Ouagadougou. Cette découverte est d’autant plus inquiétante qu’il a fallu un appel anonyme d’un citoyen pour que les forces de l’ordre censées veiller sur la sécurité des biens et des personnes puissent saisir ces produits périmés, impropres à la consommation. Cette découverte macabre pose ainsi l’épineuse question du contrôle de la qualité des produits consommés par nos populations. Lors de sa rencontre avec les organisations de la société civile, le mardi 24 février 2015, le Président de la transition affirmera qu’« à la faveur de cette découverte macabre, le ministre du commerce et des gendarmes sillonnent tous les entrepôts de la capitale de nuit, pour s’assurer que cette pratique n’y a pas cours ». Ainsi, tout porte à croire que ces immenses entrepôts échappaient jusque-là aux contrôles réguliers de la qualité des produits que les services compétents sont supposés faire. C’est donc à juste titre que depuis sa création, la Coalition contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) pose la revendication du contrôle des prix et de la qualité des produits, surtout ceux de grande consommation. Jusqu’à ce jour, les autorités n’ont pu dire aux populations depuis combien de temps remonte cette pratique ignoble. Nulle ne doute des conséquences de ces produits périmées sur la santé des consommateurs. De telle consommation constituerait certainement un risque supplémentaire de maladies pour nos populations qui vivent déjà dans leur chair la pauvreté et l’insuffisance de système de santé adéquat. Cette situation met également nos populations dans une angoisse liée au désir légitime de consommer. En effet, comment se rassurer que les produits que nous consommons sont de bonne qualité ? Au regard de la gravité de la situation, bien dommageable pour nos populations, la CCVC, condamne ces pratiques cupides et interpelle les autorités à :
-faire toute la lumière sur cette pratique mafieuse ;
-retirer du marché et détruire tous les produits périmés dont les dates de péremption ont été soigneusement modifiées ;
-organiser un contrôle systématique de la qualité des produits de consommation courante
Outre ces trois points, la CCVC exige
-Que tous les auteurs et complices soient identifiés et punis à la hauteur de leurs actes ;
-Un contrôle diligent, régulier et effectif de la qualité et des prix des produits de consommation courante.
Par ailleurs, la CCVC appelle ses militants, sympathisants ainsi que les populations des villes et des campagnes à dénoncer ces pratiques mafieuses, à rester mobilisés et prêts à répondre à tout appel qu’elle viendrait à lancer pour la prise en compte de leurs préoccupations les plus pressantes dont le contrôle de la qualité des produits. En avant pour un contrôle citoyen et rigoureux de la qualité des produits !
Restons mobilisés pour la poursuite de la lutte !
Ont signé :
Pour la Coordination nationale,
le Bureau :
P/ Le Président
Bassolma BAZIE
Secrétaire Général/ CGT-B
P/ Le 2ème Vice-Président
1er Vice-Président
François de Salle YAMEOGO
Chrysogone ZOUGMORE
Secrétaire Général /SYNATEBPrésident - MBDHP
Rapporteur Rapporteur Rapporteur Chargé de finances
Guézouma SANOGO O. Guy OUEDRAOG Patrice ZOHINGAClaude WETTA
Président - AJB SG/CSB
Président -UGEB S. Exécutif - REN- LAC
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