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Coordination nationale pour une transition réussie : « Il y a une atteinte à l’inclusion dans la Transition », Pascal Zaïda, coordonnateur
Publié le samedi 7 mars 2015  |  Le Quotidien
Pascal
© RTB par DR
Pascal Zaïda, secrétaire exécutif national du Mouvement populaire des jeunes (MPJ)




La coordination nationale pour une Transition réussie est le nouveau-né du monde associatif burkinabè. Les acteurs ont animé une conférence de presse, le 6 mars 2015, pour dérouler leurs plans d’actions pendant cette période transitoire. Pour eux, il y a une nécessité de respect strict de la Charte de la Transition et de la Constitution du 2 juin 1991 pour réussir la Transition, qui « risque d’aller droit au mur si rien n’est fait pour arrêter certains discours hostiles à une Transition inclusive ».
Le mouvement M21 était face aux hommes de médias, le vendredi 6 mars 2015, à Ouagadougou, au Centre national de presse Norbert Zongo (CNPZ). L’objectif, selon les responsables, était d’informer l’opinion nationale et internationale des graves décisions en voie d’être prises par les mouvements spécifiques, et singulièrement le M21, suite aux récents développements de la situation socio-politique, avec en toile de fond le retour du CDP et de l’ADF/RDA sur la scène politique.
La coordination nationale pour la réussite de la Transition est la nouvelle trouvaille de Pascal Zaïda, par ailleurs le président du Mouvement populaire des jeunes (MPJ). Cette structure a organisé une conférence de presse pour décliner ses missions et ses objectifs. Pour son coordonnateur Pascal Zaïda, cette coordination n’est pas de trop, parce que chacun apporte autant qu’il peut sa contribution pour une Transition réussie. D’entrée, il a précisé que lorsqu’on aime son ami, on lui porte des critiques pour qu’il s’améliore. C’est pourquoi, il a indiqué que la Transition irait droit au chaos si rien n’est fait pour mettre l’accent sur l’inclusion telle que conformément prévue dans la charte. « Pour la réussite de la Transition, il faut le respect strict de la Constitution du 2 juin 1991 et un nouveau contrat social avec la jeunesse qui était à l’avant-garde de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. C’est la crise de confiance générationnelle qui a été l’une des causes de l’insurrection populaire. C’est pourquoi la classe politique ancienne doit céder la place à la jeune génération », a-t-il dit. Il a indiqué que la justice doit être rendue pour les crimes économiques et de sang de 1983 à nos jours. Quant à Mahama Nana, un des membres de la CNTR, la coordination souhaite « une transition inclusive et non une transition de transgression ». Par ailleurs, les membres de la coordination ont expliqué qu’ils s’engageront à faire des sensibilisations pour galvaniser les jeunes à aller se faire enrôler1

Par Joseph Bolomn
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