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Le Quotidien N° 678 du 19/1/2013

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25e anniversaire de l’ENAREF : La quête d’une école de référence au cœur des activités commémoratives
Publié le samedi 19 janvier 2013   |  Le Quotidien




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1988-2013. voici 25 ans que l’Ecole nationale de régies financières (ENAREF) a été crée. Au cours d’un point de presse animé dans l’enceinte de l’Ecole, le 18 janvier 2013, la direction de l’institution a dévoilé les grands axes des activités commémoratives.

« Contribution de l’ENAREF à la gestion efficiente des finances publiques au Burkina Faso et en Afrique ». C’est autour de cette thématique que l’école nationale à vocation sous régionale commémore ses 25 berges. Selon les responsables de l’Ecole, les activités vont s’étaler sur toute l’année et seront plus marquées par des réflexions sur les perspectives de renforcement des capacités de l’Ecole qui, selon son directeur général, Nébila Amadou Yaro, a déjà formé environ 10 000 agents toutes catégories confondues et de nationalités diverses.

Selon les responsables de l’Ecole, aucun programme précis des activités n’est établi. Néanmoins, le secrétaire général de l’ENAREF, Mohamed Zongo, a laissé entendre que des activités de loisirs, des activités de promotion de l’Ecole à l’étranger et des cadres de réflexion marqueront la commémoration de ce 25e anniversaire qui s’étalera sur toute l’année 2013. Selon le directeur général de l’Ecole, Nébila Amadou Yaro, l’année 2013 se présente comme une année de réflexion sur le devenir de l’ENAREF. « Quels types de prestations pour l’Ecole et dans quelles installations ? Comment être plus proche de ses partenaires ? ». Autant d’interrogations formulées par le directeur général et qui devront être au cœur des cadres d’échanges dont le plus attendu est le colloque prévu les 7, 8 et 9 mai prochains pour lequel des experts nationaux et expatriés sont attendus. Lequel colloque sera aussi un terreau de réflexion sur la fiscalité du domaine rural qui se présente comme une des difficultés à l’atteinte du taux de pression imposé par l’Union économique et monétaire Ouest africaine. Après 25 ans, l’heure est aux reformes à l’ENAREF selon les responsables de cette institution. Selon le directeur général, il s’agira de réviser et de poursuivre l’application du plan stratégique de 2010-2019 qui introduit des innovations. « Sur la base du plan stratégique que nous allons réviser, nous devons mettre en place de nouveaux outils de gouvernance, fondés sur la qualité de nos prestations dans le sens d’être capables de répondre très rapidement aux besoins que formulent nos administrations publiques et privées, des ONG et associations qui font appel à nos expertises », a expliqué le directeur général. Accroitre la capacité infrastructurelle de l’Ecole qui occupe une superficie de 8 ha, l’introduction des cours en ligne pour répondre aux demandes de plus en plus croissantes, le renforcement des partenariats avec les universités nationales et internationales sont entre autres des innovations concrètes attendues. Dans le cadre du renforcement des partenariats avec les universités nationales et internationales, le directeur général a confié que des discutions sont en train d’être menées avec l’Université de Ouagadougou pour la création d’un master en analyse des politiques économiques et en Fiscalité et gestion d’entreprise. Selon le directeur des Etudes et des évaluations, Dakor Da, les innovations porteront aussi sur la qualité des cours avec en ligne de mire la question de l’éthique et de la lutte contre la corruption. En ce sens il a précisé qu’il est envisagé la prise en compte des codes d’éthiques des différentes administrations dans l’élaboration des cours. Kyrielles d’interrogations en ce 25e anniversaire qui devront permettre d’obvier par ailleurs des difficultés qui entravent les rendements de l’Ecole même si le directeur général a relevé un bilan positif. Au nombre des difficultés, le directeur général a cité le nombre insuffisant d’enseignants permanents qui serait dû à l’absence de statut juridique clair et précis des enseignants. Toute choses selon lui, qui ne motive pas l’engouement des enseignants. Financé sur budget de l’Etat, cette école érigée sur les gravats du Centre de formation du ministère de l’Economie et des Finances fait l’objet de réflexion quant à la recherche d’autres sources de financements. A en croire le directeur général, une proposition qui tend à mettre en place une fondation regroupant des banques et autres organismes est en cours de discutions. La reconnaissance des diplômes délivrés par le CAMES n’est pas automatique. Elle donne lieu à une procédure jugée par les étudiants de longue. La direction de l’école entend mettre cette question au cœur des préoccupations. En rappel, il existe deux écoles de ce type en Afrique, la deuxième se trouvant dans l’Afrique centrale. L’ambition des responsable de cette école est claire « faire de cette école une des meilleurs pools de formation en Afrique et dans le monde »

Par Roger M. KABRE

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