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Boissons « périmées » : OBOUF jugé le 17 mars, l’audience ouverte au public
Publié le vendredi 6 mars 2015  |  FasoZine
Palais
© Autre presse par DR
Palais de justice de Ouagadougou




L’audience de flagrant délit dans l’affaire Obouf est prévue pour le 17 mars à partir de 8 heures dans la grande salle d’audience du Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Cette audience est publique et toute personne désireuse d’y assister est la bienvenue. C’est ce qu’a laissé entendre le Procureur du Faso au détour d’une conférence de presse qu’il a animé à ce sujet dans l’après midi de ce jeudi 5 mars 2015 à Ouagadougou.

Quatorze personnes, dont la Société Obouf (personne morale), et treize personnes physiques (dont le P-DG de la société, Boureima Ouédraogo, et le directeur général ) sont poursuivies des chefs de tromperie de consommateurs, provocation de l’emploi à la falsification d’appareils propres à la falsification et de tromperie pour les autres qui ont aidé et assisté les autres dans cette entreprise. A en croire le procureur du Faso, Désiré Pinguédewendé Sawadogo, toutes ces personnes physiques sont placées actuellement sous mandat de dépôt en attente de leur jugement.

Il a précisé que la justice a orienté le dossier en procédure de flagrant délit qui est, à l’en croire, une procédure rapide au regard des faits qui leurs sont reprochés. Selon le Procureur du Faso, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a été saisi par rapport à l’existence de la procédure en vue d’obtenir sa réaction quant à l’éventuel choix que la loi lui permet de transiger dans le cadre d’une telle procédure. Ce dernier, a signifié le procureur, « nous a clairement indiqué son choix de ne pas transiger dans la présente procédure ». Par conséquent, a ajouté le Procureur, l’audience aura bel et bien lieu.

Une autre procédure sera engagée car la procédure de flagrant délit ne permet pas, du fait de sa rapidité, de répondre à toutes leurs préoccupations dans cette affaire, selon toujours le procureur. Un juge d’instruction a donc été saisi à travers deux infractions, à savoir l’infraction d’administration de substance nuisible à la santé et celle de contrebande qui est une infraction douanière.

Ce juge d’instruction a même procédé à l’inculpation de toutes ces personnes et des mandats de dépôt ont été décernés contre eux. M. Sawadogo a aussi précisé qu’il n’y a pas de lien entre les deux procédures. Ce n’est pas parce qu’ils seront condamnés ou relaxés dans la procédure de flagrant délit que les choses vont changer pour les autres procédures.

A la question de savoir comment ces produits périmés sont rentrés et quelle pourrait être la part de responsabilité des douaniers ainsi que le laboratoire national, le procureur a signifié qu’à l’étape actuelle, il ne saurait donner réponse à cette question. « Si on avait ses réponses on allaient dispenser le juge d’instruction de la procédure », a-t-il signifié.

Il a aussi expliqué à propos de la prétendue grève de la faim de l’avocat du groupe Obouf qu’il a juste voulu protester contre « des irrégularités » en décidant de rester assis sur un banc. « Il a voulu rester sur place et ne pas bouger. Mais grâce à l’intervention de plusieurs personnes, il est rentré chez lui », dit en substance M. Sawadogo.

Inoussa Ouédraogo


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