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Deuxième baisse de 25 F CFA du prix du carburant : « C’est bon mais ce n’est pas arrivé », Chrysogone Zougmoré
Publié le vendredi 6 mars 2015  |  Le Quotidien
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© aOuaga.com par G.S
Education : une campagne pour une école plus accessible lancée
La coordination nationale de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l`impunité et pour les libertés (CCVC) a animé une conférence de presse pour annoncer le lancement d`une campagne pour une école démocratique et populaire accessible aux enfants du peuple. Photo : Chrysogone Zougmoré, premier vice-président de la coordination nationale de la CCVC




La Coalition contre la vie chère (CCVC) a animé une conférence de presse le 5 mars 2015 pour relever l’insuffisance de la deuxième baisse du prix du carburant de 25 F CFA adoptée le 3 mars 2015 par le gouvernement. La CCVC trouve que cette baisse est insuffisante et entend maintenir la pression jusqu’à l’obtention des 150 F CFA de baisse demandée. Mieux, elle envisage une journée nationale de protestation sur l’ensemble du territoire national le 8 avril 2015 pour contraindre le gouvernement à fléchir pour la satisfaction de leur revendication. Les membres exigent un audit de la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (SONABHY) et la poursuite judicaire des auteurs de crimes économiques.

La nouvelle est tombée: Le gouvernement a réduit à nouveau de 25 FCFA le prix du carburant. En somme, il s’agit d’une baisse de 50 F CFA sur le prix du carburant. Cela ne satisfait pas la Coalition contre la vie chère qui entend maintenir la pression jusqu’à ce que la baisse soit substantielle de sorte à atteindre la somme de 150 F CFA. C’est du moins ce qu’ont laissé entendre les membres de la CCVC lors d’une conférence de presse, le 5 mars 2015 à Ouagadougou. De l’avis du premier vice-président de la CCVC, Chrysogone Zougmoré, la baisse de 25 FCFA en sus de la précédente baisse reste insuffisante et n’est pas susceptible d’avoir des répercussions sur le transport et le prix des denrées de première nécessité. « La diminution ne prend pas en compte entièrement notre revendication et reste en déça des attentes des populations », a-t-il renchéri.

Il a indiqué que l’Etat perçoit trois taxes sur le litre d’essence à savoir les droits et taxes de douane, la taxe sur les produits pétroliers soit un total de 250 F CFA. Pour lui, l’Etat peut revoir la baisse de ces taxes, notamment au niveau de la taxe sur les produits pétroliers (TTP) en vue de pouvoir satisfaire la revendication des populations. C’est pourquoi, il a expliqué que la CCVC n’était pas irresponsable et qu’elle a les arguments pour démontrer qu’il est possible de diminuer le coût du litre du carburant à hauteur de 150 FCFA telle que stipulée dans la plate-forme revendicative. Chrysogone Zougmoré est convaincu qu’en diminuant le prix du litre d’essence, cela contribuera à donner un coup de fouet à l’économie nationale en ce sens que cette baisse est une opportunité d’accroître la consommation.

Journée nationale de protestation, le 8 avril 2015

Selon Bassolma Bazié, la composante syndicale de la CCVC a procédé à des calculs qui permettent de réduire jusqu’à 200 F CFA le litre de l’essence. Le président du mois de la centrale syndicale, Paul Kaboré a mentionné que si d’ici le 8 avril 2015 rien n’est fait pour satisfaire leur revendication, il y aura une journée nationale de protestation. Pour les conférenciers, leurs revendications ne visent pas à paralyser la Transition, il s’agit plutôt pour eux de revendiquer en toute objectivité de meilleures conditions de vie et de travail. Le vice-president de la CCVC a informé que la CCVC a introduit le 19 janvier 2015 une demande d’audience auprès du gouvernement de Transition et jusque là, il n’y a pas eu de suite.

« Si le gouvernement nous reçoit, nous leur démontrerons qu’il est possible de réduire le prix du litre du carburant », a-t-il laissé entendre. En sus du principal point de revendication qu’est la baisse du prix du carburant, la composante syndicale de la CCVC exige que la « SONABEL qui se donne les moyens d’obliger les consommateurs à payer leurs factures doit payer ce qu’elle doit à la SONABHY » qu’ il y ait « un audit sérieux sur la gestion de la SONABHY »
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