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Art et Culture

Ouverture officielle : Un festival au format redimensionné
Publié le lundi 2 mars 2015  |  L`Observateur Paalga
FESPACO
© aOuaga.com par A.O
FESPACO 2015 : les cinéastes rendent hommage aux disparus
Dimanche 1er mars 2015. Ouagadougou. Place des cinéastes. Les cinéastes présents à la 24e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) ont rendu hommage aux hommes et femmes du 7e art africain disparus à travers une cérémonie de libation




Le 24e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui a pour thème : «Cinéma africain : production et diffusion à l’ère du numérique», est officiellement sur les rails depuis le samedi 28 février 2015. Le clap d’ouverture a été donné au Palais des Sports par le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, représentant le président du Faso. Une cérémonie sobre vécue avec intensité.



Pour la première fois, le lancement de la fête du 7e art africain, version 2015, a eu lieu dans le temple des sports à Ouaga 2000. Les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel d’ici et d’ailleurs s’y sont donné rendez-vous pour célébrer les talents de grands réalisateurs du continent noir.

Dès 15 heures, le Palais des sports a été pris d’assaut par un nombreux public qui ne voulait rien rater de cet événement grandiose dans la capitale burkinabè. Tout a été mis en place par le comité national d’organisation pour une cérémonie sobre mais sans faille. Les officiels et autres invités de marque installés, la cérémonie pouvait alors commencer avec l’arrivée autour de 16 heures du maître de céans, le Premier ministre Zida.

Trois interventions ont ponctué la soirée. Il s’agit de celles prononcées, tour à tour, par le président de la Délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Damien Gaméné ; le Délégué général du FESPACO, Ardiouma Soma ; et le ministre en charge de la Culture et du Tourisme, Jean-Claude Dioma. Avant ces différents discours, l’honneur est revenu au «prince aux pieds nus», Alif Naba, de gratifier le public de quelques-unes de ses savoureuses compositions tirées de son répertoire.



La conquête de l’Etalon d’or est lancée



Le premier intervenant, au nom de la Délégation spéciale de la commune et de la population de Ouagadougou a ouvert les portes de la ville au délégations étrangères avant de leur remettre les clés. Le DG du FESPACO, pour sa part, est revenu sur les innovations de la présente édition qui concernent, entre autres, l’ouverture de la compétition à la diaspora et aux films de fiction longs métrages réalisés en format numérique ; les montants des prix décernés aux lauréats des trois différents Etalons et des trois Poulains qui passent du simple au double.

Sur un total de 133 films retenus, a précisé Ardiouma Soma, finalement 19 longs métrages vont à la conquête de l’Etalon d’or. Ils seront vus dans les sept salles entièrement équipées en matériel numérique requis pour la projection de films au format DCP.

Le ministre de la Culture, Jean-Claude Dioma, a rappelé les circonstances qui ont fait planer le doute sur la tenue effective du 24e FESPACO. Il s’agit de l’environnement sous-régional marqué entre- temps par des problèmes sécuritaires et la menace sanitaire avec l’apparition de la maladie à virus Ebola. Malgré cela, le gouvernement de la transition a maintenu les dates initiales de la manifestation pour que le Burkina soit à l’image de l’Afrique qui ploie mais ne rompt jamais.

Le FESPACO, a-t-il indiqué, est ainsi un symbole fort de cette Afrique qui persévère, qui avance et qui gagne. Tout a donc été mis en œuvre pour garantir un merveilleux séjour aux festivaliers et leur offrir une plateforme d’activités qui mettent les professionnels au cœur du festival.

Parlant du thème de la présente édition, le ministre souligne qu’il est un appel pour que l’Afrique ne reste pas en marge dans l’utilisation des immenses opportunités qu’offre le numérique pour le développement du cinéma et de l’audiovisuel dans le monde.

Il y a donc lieu pour tous les acteurs de réfléchir et de proposer des stratégies adéquates facilitant l’accès et la maîtrise de cette technologie, afin d’accroître la production d’œuvres audiovisuelles de qualité, accessibles au plus grand nombre.

Jean-Claude Dioma a rendu un vibrant hommage à l’Egypte, pays invité d’honneur du 24e FESPACO. Le pays des Pharaons met en œuvre avec le Burkina depuis des années des politiques culturelles qui accordent une place de choix au développement du cinéma et de l’audiovisuel, ainsi qu’au renforcement de la coopération culturelle interafricaine.

Le FESPACO 2015, selon le ministre, est dans un format redimensionné mais plus centré sur les préoccupations des professionnels. Cela explique que l’accent soit mis sur le 17e MICA et les rencontres professionnelles parmi lesquelles le colloque international sur le thème du festival.

Outre Alif Naba, l’éclat du 24e FESPACO a été rehaussé par les prestations du Sénégalais Ismaël Lô, du Burkinabè Victor Démé, entre autres artistes. Irène Tassembédo et ses protégés, dans une chorégraphie bien réussie, ont assuré le spectacle d’ouverture.

Evariste Ouédraogo
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