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Séroprévalence du VIH-SIDA en milieu scolaire à Ouahigouya : ces rumeurs qui inquiètent
Publié le lundi 2 mars 2015  |  Le Quotidien




Plus d’un Ouahigouyalais a été surpris de voir un film burkinabè intitulé « Les filles de Ouahigouya ». Ce film illustre certaines pratiques très peu honorables dans la cité de Naaba Kango. Dans ce film, les filles de Ouahigouya font des sorties spéciales sur la capitale burkinabè pour se prostituer. Cette activité leur permet d’installer des Kiosques et d’ouvrir des salons de coiffure. Ce qui ne les empêche pas de continuer à s’adonner à la prostitution puisque ces salons et kiosques leur servent de couverture. Lors d’une assemblée de l’association AMMIE en 2012, intervenant dans le dépistage et l’accompagnement des personnes vivant avec le VIH dans la région du Nord, il est ressorti que le taux de séroprévalence du VIH-SIDA dans la ville est nettement supérieur au taux national. Djéliba a appris, d’un autre informateur proche du milieu sanitaire, que les chiffres en milieu scolaire sont de plus en plus inquiétants, ces dernières années. « Mon ami, je te jure que j’ai pleuré un jour lors d’une de nos sorties de dépistage. Je ne croyais pas à ce que nous avons eu comme taux de séroprévalence VIH sur notre échantillon en milieu scolaire », a regretté la source de Djéliba. L’homme n’a pas manqué de prodiguer des conseils à Djéliba : « Tu aimes l’affaire-là comme moi, mais je te conseille de faire attention. Elles sont jeunes, faciles et malades. Je m’interroge à maintes reprises sur les causes, mais c’est triste. Ce que je sais, il faut toujours s’assurer de la sérologie avant tout contact avec une fille. Certains de mes amis me disent que Ouahigouya est intéressant pendant le week-end, mais ils ne savent pas qu’ils creusent parfois leurs propres tombes. C’est regrettable, mais, nos filles sont malades». A travers ces confidences, c’est toute la société qui est interpellée.
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