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Tournée régionale du ministre en charge de l’Environnement : un chapelet de doléances en attente de résolution
Publié le lundi 2 mars 2015  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le Collectif Femmes et Environnement(COFEN) a organisé à Bobo-Dioulasso, les 1er , 2 et 3 septembre 2014, des journées environnementales sous le thème « Femmes et environnement pour un développement durable »




A l’issue de sa tournée régionale qui l’a conduit dans les treize régions du Burkina Faso, le ministre de l’Environnement et des Ressources halieutiques, Saïdou Maïga, a rencontré les journalistes pour faire le bilan, mais également revenir sur la loi portant interdiction d’importation des sachets plastiques non biodégradables. C’était le 27 février 2015 à Ouagadougou.

Connaître et comprendre les conditions de travail des agents de son département et tenter de résoudre certaines difficultés. Ce sont ces deux objectifs qui ont incité le ministre de l’Environnement et des Ressources halieutiques, Saïdou Maïga, a effectué une visite de terrain du 9 décembre 2014 au 21 février 2015, dans toutes les treize directions régionales. Au cours de la conférence de presse qu’il a lui-même animée le 27 février 2015, à Ouagadougou, il a fait état de plusieurs obstacles qui entravent le bon déroulement des activités des forestiers. Ces difficultés sont, entre autres, l’insuffisance d’agents forestiers dans les départements, le manque de véhicules automobiles et de motos, de carburant, la vétusté des locaux et le manque de bureaux. « Ce qui oblige certains agents à transformer leur logement en bureau, une chose qui n’est pas normale étant donné qu’ils sont des agents de l’Etat », a reconnu le ministre. Une situation qui a retenu l’attention de Saïdou Maïga, c’est la faiblesse des recettes au sein de son département, en dépit des potentialités des ressources en matière d’environnement et les possibilités de recouvrement des recettes. Nonobstant ces contraintes, M. Maïga a dit avoir mis en garde son personnel contre toute tentative de non reversement des recettes collectées. « Il faudrait que l’Etat se penche sérieusement sur ce corps paramilitaire. Pour jeter les bases, nous voulons opérer un changement de la direction nationale des eaux et forêts en une direction générale. Au-delà de tout cela, nous pensons qu’il faut un statut particulier à ce corps paramilitaire », a suggéré le ministre en charge de l’Environnement. L’autre point abordé à cette conférence de presse a été la loi 017, portant interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation et de la distribution des emballages et sachets plastiques non biodégradables. La loi étant en vigueur depuis le 21 février 2015, Saïdou Maïga a laissé entendre qu’il n’est pas question qu’elle ne soit pas appliquée. L’état d’avancement du dossier du statut particulier, les pistes de solutions immédiates aux doléances du personnel, le retrait du marché des sachets non biodégradables et la relance du système de collecte et de vente des déchets plastiques, ont été les grandes interrogations des journalistes. Comme éléments de réponses, le conférencier a soutenu que le dossier du statut particulier est sur la table du Premier ministre. Conscient qu’il ne peut pas résoudre tous les problèmes du ministère, il a néanmoins fait savoir que l’accent sera mis sur les priorités à l’exemple de l’achat des tenues. Pour ce qui est du retrait du marché des sachets non biodégradables, il a rassuré que des dispositions sont prises à cet effet. Mais, pour la question de la relance des collectes des déchets, le ministre Maïga a affirmé qu’un milliard 800 millions de francs CFA avait été prévu dont la moitié versée en 2014. « Dans le budget 2015, rien n’a été prévu pour l’achat des déchets », a-t-il regretté. Cependant, il a laissé entendre qu’il a eu des échanges avec le ministre de l’Economie et des Finances qui a promis d’étudier urgemment la situation.


Gaspard BAYALA
gaspardbayala87@gmail.com
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