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Art et Culture

Ouverture du 24e Fespaco: «Le Fespaco n’a jamais fait de censure»
Publié le samedi 28 fevrier 2015  |  RFI
FESPACO
© aOuaga.com par A.O
FESPACO 2015 : l`ambiance au siège à jour J-1
Vendredi 27 février 2015. Ouagadougou. Les petits plats sont en train d`être mis dans les grands au siège du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) à jour J-1 de l`ouverture de la 24e édition de la biennale du 7e art africain pour qu`elle soit un succès




Très attendu après la révolution d’octobre au Burkina Faso, le plus grand Festival de cinéma en Afrique fête ce samedi 28 février dans la capitale burkinabè son ouverture au Palais des Sports de Ouaga 2000. C’est le nouveau directeur général du Fespaco, Ardiouma Soma, qui nous renseigne sur les défis de cette édition 2015 : la projection de «Timbuktu», la censure, la diaspora, le numérique, les tendances du cinéma africain... 134 films de tout le continent africain et de la diaspora africaine seront projetés lors du 24e Festival panafricain du cinéma et de la télévision à Ouagadougou, la capitale du cinéma africain. Entretien.

RFI : Après un long moment de suspens, le président de Burkina Faso avait appelé jeudi à diffuser Timbuktu d’Abderrahmane Sissako au Fespaco et le ministre de la Culture burkinabè a assuré hier que le film restera dans la compétition. Est-ce que ce samedi 28 février vous pouvez garantir que Timbuktu sera finalement projeté comme prévu et comme n’importe autre film de la compétition ?

Ariouma Soma : Le film Timbuktu d’Abderrahmane Sissako a été sélectionné dans la compétition officielle, donc il est dans la course auprès de 18 autres longs métrages pour l’Etalon d’or de Yennenga, il se trouve dans le catalogue et dans le programme de la projection des films. Donc il n’y a aucun problème, aucun souci par rapport à la diffusion du film.

Avec Cellule 512 et L’œil du cyclone, il y a deux films burkinabè dans la compétition, est-ce que cela signifie que le cinéma burkinabè est dans un bon état ?

Il y a deux films burkinabè dans la compétition, deux films marocains et deux films algériens. Il y a un certain nombre de pays en Afrique qui ont une industrie de cinéma et qui se portent plus ou moins bien. On a la chance que ce festival se tienne ici, au Burkina Faso. Le cinéma burkinabè est toujours en train de chercher sa voie, de se construire. Il y a un cinéma burkinabè qui existe. Pour preuve, aujourd’hui, au Burkina Faso, il y a des salles de cinéma qui fonctionnent, essentiellement grâce à la production de films burkinabè. Donc je ne dirais pas que c’est une industrie de cinéma qui va très bien, mais c’est une industrie de cinéma qui existe et qui est en voie de développement.

C’est le premier Festival après la révolution. Est-ce un nouveau départ pour le Fespaco ? Et qu’est-ce qui va changer ?
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