Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Art et Culture
Article



 Titrologie



Le Pays N° 5279 du 17/1/2013

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Art et Culture

Incidents a répétition au FESPACO : Et si l’on composait avec l’irrationnel ?
Publié le vendredi 18 janvier 2013   |  Le Pays


Un
© Autre presse par DR
Un bâtiment du FESPACO en flamme


 Vos outils




Albert Einstein, dans une de nos causeries entre potes, m’a confié un jour que le hasard est le chemin que Dieu emprunte quand il veut rester dans l’anonymat. Cela m’a fait réfléchir. Et j’ai fait un rapprochement avec l’irrationnel qui est certainement un autre chemin de Dieu. Parlons justement de l’irrationnel. Est-ce qu’un croyant ne peut pas faire recours à l’irrationnel si c’est juste pour le bien ? Dans certains cas oui. Par exemple, le cas des incidents à répétition sur le site du FESPACO. Ce site en chantier depuis 1994 connaît des blocages et les gens pensent que les lieux sont hantés. Le dernier incident sur ces lieux est l’incendie d’un bâtiment en chantier. Je trouve que les populations courent un danger réel sur ces lieux. Imaginons un instant que cet incendie ait eu lieu durant le festival, avec plein de monde sur les lieux. Je touche du bois. En tous les cas, cela crée une psychose et il faut trouver vite une solution. Pourquoi ne pas explorer la piste des génies qui, semble-t-il, refusent d’être expropriés ? Sinon, faut-il des morts avant toute réaction ? Je pense qu’on devrait réagir, même si c’est pour faire des sacrifices. Cela n’a rien à voir avec la foi. Les religions, elles-mêmes, ne recherchent-elles pas le bonheur, la quiétude des gens ? Aussi, nous sommes en Afrique et avons nos réalités. Ce n’est pas pour être superstitieux, mais si les autorités sont pragmatiques, qu’elles prennent langue avec les chefs coutumiers et autres pour voir ce qui est faisable. Pas besoin de le dire à tout le monde, mais qu’elles fassent ce qui est nécessaire. Elles disent ne pas y croire, mais je ne crois pas en ce qu’ils disent. Est-ce que certains ne côtoient pas les marabouts et autres pour leurs postes et autres. Alors, qu’ils voient leur wackman pour qu’il aide à exorciser le FESPACO, car il y a un danger qui plane et qui risque de tuer des Burkinabè. Loin de moi l’intention de faire l’apologie de l’irrationnel. D’ailleurs, sur un plan scientifique, y a-t-il seulement eu des études sociologiques avant le démarrage des travaux ? S’il y en a eu, ont-elles été exploitées ? Je peux me permettre de répondre par la négative. Alors, que même les plus cartésiens acceptent de voir les autorités qui répondent de Ouaga traditionnellement. Cela ne coûtera rien à côté des morts que l’on va éviter. Des lieux existent un peu partout où il y a ce genre de problèmes. Il existe bien des lieux qui abritent des esprits bizarres qui ne ratent pas la moindre occasion pour signaler leur présence. En tous les cas, l’affaire des lieux hantés est à prendre au sérieux. Si le terme existe dans le langage des Européens, c’est qu’il renvoie à une réalité. Alors, qu’on prenne toute la mesure du phénomène et qu’on y trouve une solution. Pour le tout, il s’agit d’éviter de se laisser lécher par ce qui peut avaler.

Le Fou

 Commentaires