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Sommet contre l’extrémisme violent dans le monde : le ministre Moussa Nébié a transmis les salutations de Michel Kafando à Ban Ki-Moon
Publié le mercredi 25 fevrier 2015  |  Ambassade
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© Ambassade par Pierre Wango (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale chargé de la coopération régionale, Moussa B. Nebié, a conduit une délégation du Burkina au sommet de la Maison Blanche sur la lutte contre "l`extrémisme violent à travers le monde" organisé du 17 au 19 février 2015 à Washington, D.C aux Etats-Unis d`Amérique




Monsieur Moussa B. NEBIE, Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale chargé de la Coopération régionale, a conduit une délégation du Burkina Faso au sommet de la Maison Blanche sur la lutte contre "l'extrémisme violent à travers le monde" organisé du 17 au 19 février 2015 à Washington, D.C aux Etats-Unis d'Amérique. Aux côtés des membres de délégations de plus de soixante autres pays ainsi que de responsables d'organisations internationale et régionales, de la société civile et du privé qui ont répondu à l'invitation du Président OBAMA, ce sommet a été l'occasion de réflexions diverses et des partages d’expériences en matière de lutte contre l’extrémisme violent afin d'empêcher leurs partisans de se radicaliser, de recruter ou d'inspirer des individus ou des groupes à travers le monde, dans le but de commettre des actes de violence.
A la cérémonie d’ouverture le 18 février 2015, John F. KERRY, le Secrétaire d’Etats aux Affaires étrangères, et Barack OBAMA, Président des Etats-Unis d’Amérique, ont réaffirmé aux participants l’engagement des Etats-Unis à lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent et insisté sur la nécessité de former une solide alliance contre ces phénomènes en renforçant la solidarité et la coopération internationales.
A leur tour, les participants au sommet, après échanges et partage d'expériences sur les aspects de la problématique de l’extrémisme violent ainsi que sur les voies et moyens de lutte contre le fléau, ont relevé à la fin de leurs travaux les deux éléments majeurs suivants : premièrement, qu'un seul Etat ne peut vaincre l’extrémisme violent, deuxièmement, que la solution militaire seule ne suffit pas.
Leur analyse s'est fondée sur les constats que l’ampleur de l’extrémisme violent sur la stabilité et la cohésion de tous les Etats est une menace réelle, que la pauvreté, l’absence de justice, l’exclusion sociale, la mauvaise gouvernance constituent des terreaux fertiles favorables à l’extrémisme violent ; que l’endoctrinement religieux, l’influence des leaders religieux et la culture de l’intolérance sont des facteurs exacerbant l’extrémisme violent des couches vulnérables de la société ; que l’Internet, notamment les réseaux sociaux, est devenu l’outil le plus utilisé pour propager l’idéologie de haine et radicaliser les couches les plus vulnérables ;
Les participants ont également retenu que le contrôle et la surveillance des réseaux de recrutement des jeunes est une tâche complexe compte tenu des lacunes juridiques (absences de textes, de lois y relatives) de même qu'il apparait que la société civile, les leaders religieux, les professionnels des medias et le secteur privé ont une place importante dans la lutte contre l’extrémisme violent.
A cet effet, les solutions suivantes ont été proposées par les participants au sommet notamment la nécessité de renforcer le rôle des femmes sur le phénomène, de faire appliquer des programmes d’éducation et de formation professionnelle assortis d’opportunités concrètes d’insertion sociale pour les jeunes, de promouvoir la tolérance religieuse, de faciliter la réintégration et à la réhabilitation des populations carcérales, d'impliquer la société civile et les communautés à la base, notamment les leaders religieux.
A la fin de leurs travaux, les participants ont lancé un appel pour l’engagement de tous les Etats et une coordination des actions de lutte par un partage des informations. Par ailleurs, chaque pays devrait s’inscrire dans un programme de lutte contre l’extrémisme violent et assister à des rencontres régionales bientôt programmées avant la prochaine réunion du genre qui sera organisée en septembre 2015 en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York aux Etats-Unis d'Amérique.
En marge des travaux, le Ministre Moussa NEBIE a rencontré Madame l’ambassadeur Williams BISA, sous-secrétaire d’Etat adjointe chargée des Affaires africaines au Département d’Etat. Leurs échanges ont notamment porté sur le processus de transition au Burkina Faso. Par ailleurs, il lui a adressé des remerciements pour l’appui et le soutien du peuple et du gouvernement américain à son pays en cette période critique qu'il traverse.
Enfin, le Ministre délégué chargé de la Coopération régionale a saisi l’occasion de la cérémonie d'accueil des délégations au sommet, le 18 février 2015, pour transmettre à son ami Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies, les salutations et toute la reconnaissance de SEM Michel Kafando, Président du Faso.

Pierre WAONGO
Attaché de presse
Ambassade du Burkina Faso/Washington, D.C
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