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Démarrage de l’enrôlement biométrique : la CENI est fin prête
Publié le mercredi 25 fevrier 2015  |  le faso
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© Présidence par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Le président du Faso, Michel Kafando, a reçu, le samedi 20 décembre 2014 au palais présidentiel de Ouaga 2000, le président de la Commission électorale nationale indépendante(CENI), Barthélémy Kéré




Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré, a animé une conférence de presse relativement à l’opération d’enrôlement biométrique en vue d’une révision « exceptionnelle » du fichier électoral. C’était dans la soirée du mardi 24 février 2015 à Ouagadougou, où les journalistes ont eu droit à une visite du dispositif d’enrôlement.Le site de maintenance des kits d’enrôlement biométrique donne de noter un niveau assez satisfaisant d’évolution des préparatifs techniques. En effet, 2 500 kits d’enrôlement sont activement soumis à maintenance, pour être utilisés à partir du 3 mars prochain. Des kits pouvant être alimentés – en zone non-électrifiée – par des accumulateurs d’énergie eux-mêmes alimentés grâce à des plaques solaires au nombre de 2 500. Et ce sont 5 000 accumulateurs d’énergie, chacun pouvant desservir en continu un kit durant au moins deux heures d’intense enrôlement. C’est du moins, ce qu’a laissé entendre le Directeur de l’informatique et du fichier électoral, Nouroudina Tall. Cet appareillage sera manipulé par 2 500 opérateurs de kits assistés d’aides-opérateurs, sous l’encadrement de 200 superviseurs.

Et c’est ce dispositif qui ira très bientôt, à la rencontre des potentiels demandeurs de carte d’électeur. Sont de ces potentiels demandeurs, les personnes nées au plus tard le 31 janvier 1998 et qui ne se sont pas inscrites sur la liste électorale à l’occasion de l’enrôlement biométrique en 2012 et 2014. En font aussi partie, les personnes qui n’ont pas encore 18 ans à la date de l’opération, mais qui auront cet âge accompli au plus tard 31 janvier 2016. Sauf que ces dernières ne pourront être inscrites que sur la liste du scrutin municipal ; et non sur la liste électorale de la présidentielle, ni sur celle des législatives. En plus des Burkinabè d’origine, les étrangers naturalisés et ceux résidants au Burkina Faso depuis dix ans au moins et pouvant justifier de l’exercice d’une profession légalement reconnue sans être fiscalement redevables.

Ces potentiels demandeurs, pour disposer de la carte d’électeur, doivent se présenter physiquement devant l’agent recenseur, munis soit de la carte nationale d’identité burkinabè, soit de l’acte de naissance ou du jugement supplétif d’acte de naissance. Il est à noter que ceux qui ont égaré leur carte d’électeur, peuvent s’adresser directement à la CENI pour bénéficier d’un duplicata. Et ceux qui ont changé de localité, leur inscription fera l’objet, foi du président de la CENI, d’un transfert de sorte qu’ils puissent voter dans leur nouvelle localité.

Deux conditions cumulatives à réunir pour pouvoir voter

Et au regard des enrôlements précédents où les demandeurs ne se sont véritablement pas bousculés, le président de la CENI a saisi l’occasion de la conférence de presse du jour, pour inviter ardemment les partis et formations politiques, les organisations de la société civile, les médias, les leaders d’opinions, « à se mettre en phase » - à travers notamment la mobilisation pour l’enrôlement biométrique - avec la dynamique d’organisation d’élections « inclusives, apaisées et crédibles pour l’édification d’un véritable Etat de droit démocratique » au Burkina post-transition. Du reste, rappelle le président Kéré, pour pouvoir voter, il faut à la fois avoir sa carte de vote et être inscrit sur la liste électorale du scrutin concerné.

Signalons que cette opération d’enrôlement biométrique se déroulera – après son lancement prévu pour intervenir à Kaya le 3 mars prochain – jusqu’au 18 mai 2015 sur toute l’étendue du territoire national subdivisé en six zones dont chacune accueillera pour sept jours, l’équipe d’opérateurs. Elle constitue l’un des axes phares de la mise à jour exceptionnelle – voulue par le gouvernement - du fichier électoral qui coûtera sept milliards de francs CFA au budget de l’Etat, gestion 2015.

Fulbert Paré
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