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Burkina: des milliers de femmes manifestent contre la garde républicaine
Publié le dimanche 22 fevrier 2015  |  AFP
Révision
© aOuaga.com par G.S
Révision de la Constitution : marche de protestation de femmes à Ouaga
Lundi 27 octobre 2014. Ouagadougou. Des femmes de l`opposition et de la société civile ont marché dans l`après-midi pour exiger le retrait de l`Assemblée nationale du projet de loi portant révision de la Constitution




Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) - Plusieurs milliers de femmes ont manifesté samedi à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du Burkina Faso, contre la garde présidentielle, qui en réclamant début février la démission du Premier ministre Isaac Zida, avait provoqué un début de crise politique, a constaté l’AFP.

"Nous demandons à l’état-major général des armées de prendre ses responsabilités face à ce régiment qui n’offre plus la garantie de sécurité républicaine que notre peuple est en droit d’attendre", a lancé Awa Koné,
responsable d’un collectif de 300 associations de femmes de la région de Bobo-Dioulasso.

L’armée doit "récupérer les armes confiées par Blaise Compaoré au RSP" (le Régiment de sécurité présidentielle), un corps d’élite considéré comme un pilier du régime de l’ex-président, renversé par la rue fin octobre après 27 ans de règne.

"Chers enfants, chers maris, chers frères du RSP, nous vous demandons de (...) former avec le reste de l’armée une armée républicaine unifiée", a requis Safiatou Zongo Lopez, responsable d’un collectif pro-gouvernemental.

Le RSP a provoqué une courte crise politique au Burkina début février en exigeant la démission du Premier ministre, le lieutenant-colonel Isaac Zida, également numéro 2 de ce régiment, dont il avait demandé publiquement la dissolution "pure et simple".

Un Conseil des ministres avait été suspendu du fait de la grogne de ses soldats. Le lendemain, la garde présidentielle renonçait à cette démission, contre la promesse de sa non-dissolution.

Cette action du RSP aurait pu avoir des conséquences "désastreuses" pour la transition démocratique, a récemment estimé le président Michel Kafando, qui a indiqué attendre "d’ici trois mois" un plan de réforme de la garde présidentielle, dont il a dénoncé le "diktat".

Le Burkina Faso est dirigé depuis la chute de Blaise Compaoré par un duo formé du président Michel Kafando, un diplomate à la retraite, et d’un Premier ministre militaire, le lieutenant-colonel Isaac Zida.

Le pays doit organiser une élection présidentielle libre et transparente le 11 octobre 2015.

roh/jf/tll
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