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Utilisation des cultures biotechniques: Le Burkina occupe la 14e place mondiale
Publié le samedi 21 fevrier 2015  |  Le Quotidien




Le Réseau des communicateurs ouest-africain en biotechnologie du Burkina (RECOAB-Burkina), en collaboration avec le Forum ouvert sur les biotechnologies agricole du Burkina-Faso (OFAB-Burkina Faso) a organisé, le 19 février 2015, a présenté le rapport mondial de l’ISAAA sur les plantes génétiquement modifiées commercialisées. Un rapport jugé satisfaisant par les organisateurs, au vu des résultats obtenus.
Le Forum ouvert sur la biotechnologie agricole au Burkina-Faso (RECOB-Burkina), plateforme réunissant plusieurs structures, a présenté, le jeudi 19 février 2015, un rapport de l’ISAAA (International service for the Acquisition of Agri-biotech Applications) sur les plantes génétiquement modifiées commercialisées.Ce rapport visait, selon Maurice Compaoré, secrétaire général du ministère de la Recherche et de l’Innovation, à contribuer à la considération des données scientifiques dans l’acceptation et l’adoption des biotechnologies en Afrique. « Ce rapport est très important dans la mesure où, avant de se lancer dans de telles recherches, il faut s’assurer d’être bien outillé », a-t-il expliqué tout en précisant le rôle prépondérant de ce rapport dans l’avancée des recherches.Concernant le rapport 2014 sur la situation mondiale de la commercialisation des cultures génétiquement modifiées, Brigitte Bitta de l’ISAA a laissé entendre qu’il était satisfaisant, au vu des résultats enregistrés. En effet, ce rapport indique une augmentation de la production de ces cultures de 3% à 4%, par rapport à 2013. Par ailleurs, 181,5 millions d’hectares, répartis entre 28 pays ont été consacrés à la culture des OGM. Parmi ces pays, le Burkina pointe à la 14e place avec ses 500 000 hectares de coton OGM. Les principales cultures sont ainsi réparties : le soja cultivé à 82%, le coton 68%, le maïs 30%, le colza 25%. En guise d’exemple, Brigitte Bitta a indiqué que l’Afrique du Sud, le Soudan et le Burkina Faso ont consacré 3, 3 millions d’hectare, à la culture du maïs, du coton et du soja. C’est en cela qu’elle a expliqué que ce rapport de l’ISAAA va permettre d’amener les agriculteurs et les dirigeants hésitants à prendre conscience de l’importance des biotechnologies. Toute chose qui leur permettra de prendre des décisions quant à l’application des avancées en matière agriculture. « Le rapport va leur permettre de prendre des décisions sous la base de données scientifiques saines», a laissé entendre la représentante de l’ISAAA. A l’en croire, l’un des avantages de la biotechnologie est l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs. Elle en veut pour preuve le témoignage de plusieurs agriculteurs, notamment les utilisateurs du coton BT au Burkina. Aussi, Brigitte Bitta a interpellé les autres pays à adopter les cultures biotechnologiques qui n’ont pour but, toujours selon elle, que de favoriser la résistance des plantes aux insectes et aux changements climatiques. Conscient qu’il n’y pas de risque zéro, Maurice Compaoré du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation, a rassuré les producteurs du bien-fondé de cette méthode : « Il y a plus à gagner qu’à perdre ».

Par Judith N. SANOU
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