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Sidwaya N° 7248 du 6/9/2012

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Production fruitière et légumière en Afrique de l’ouest : Des chercheurs accordent le violon pour booster le secteur
Publié le vendredi 7 septembre 2012   |  Sidwaya




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Le Centre national de spécialisation en fruits et légumes organise du 5 au 7 septembre, un atelier régional sur la programmation de ses activités. Regroupant des participants venus de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, la rencontre va permettre d’élaborer et de valider des projets de recherche et de diffusion de technologies pour le développement des filières mangues, tomates et oignons.

Le Centre national de spécialisation en fruits et légumes (CNSL) est une des composantes du Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO). Au Burkina Faso où le centre est installé, ce sont les filières mangues, oignons et tomates qui sont son domaine de spécialisation. Il s’agit en fait pour cette structure de mener des activités de recherche pour l’augmentation de la productivité dans ces filières en faisant d’elles des secteurs porteurs, créateurs d’emploi au profit de la population en Afrique de l’Ouest. C’est l’enjeu de la tenue de l’atelier qui regroupe des acteurs d’organisations professionnelles et des chercheurs dans les filières mangues, tomates et oignons, initié par le Centre national de spécialisation sur les fruits et légumes. Ainsi durant 72 heures les participants, venus de treize pays de l’Afrique de l’Ouest vont réfléchir en vue d’élaborer et de valider des programmes de recherche et de diffusion de technologie pour les quatre années à venir. A cet effet, le coordonnateur du Centre Dona Dakouo a fait comprendre que les préoccupations du Burkina Faso sont multiples. Il a fait état des mouches qui ravagent les mangues. Les insectes entraineraient près de 80% de perte selon les saisons. Déjà, a-t-il expliqué, des solutions sont en test afin de proposer aux producteurs des produits de qualité pour lutter contre ces insectes. En ce qui concerne les oignons, le coordonateur du CNSL, M. Dakouo a évoqué la question des variétés. « L’oignon n’est pas disponible toute la saison. Nous avons mis au point des variétés qui peuvent se cultiver en saison humides » a-t-il laissé entendre. En effet les oignons constituent en Afrique de l’Ouest la première spéculation légumière. Au Burkina Faso le potentiel de production est estimé à près de 83 000 tonnes, soit plus de 70% de la production légumière. C’est le même procédé appliqué à l’oignon qui sera appliqué à la tomate pour la rendre disponible sur toute l’année a renchéri le coordonnateur. Cependant il a n’a pas occulté la question de conservation et de transformation des fruits et des légumes surtout pour les oignons et les tomates. Au Burkina par exemple, la valeur totale des ventes des produits maraîchers représente 82 milliards de FCFA. Ainsi le directeur de l’Institut de l’Environnement et de la recherche Agricole, François Lompo a apprécié la tenue de la rencontre. Selon lui, l’atelier est l’aboutissement d’un processus. Il dit par conséquent espérer que la mise en œuvre des conclusions permette le développement des filières, oignons, tomates et mangue dans l’espace CEDEAO. Même espoir pour le représentant de la banque mondiale, Elizée Ouédraogo, dont la structure et l’Espagne ont financé le PPAAO à hauteur de 11,5 milliards de FCFA. Il a souhaité que les activités puissent refléter la vision de la CEDEAO, ses perspectives et contribuer au développement de l’économie. M. Ouédraogo a en plus félicité les chercheurs, qui, dit-il ne se contente pas seulement de leurs thèses et antithèses mais font de la recherche action pour le développement de leurs sociétés. Dans la même veine, le coordonnateur du PPAAO, Bernard Atamana Dabiré, a signifié que le présent atelier va permettre d’avoir un plan de travail, pour non seulement mener des activités au niveau du Burkina Faso, mais aussi dans les autres pays de la sous région. En outre, M. Dabiré a expliqué que sa structure dispose du fonds compétitif, lequel mène des activités au niveau du Centre national de la recherche scientifique et technologique. Ce fonds permet de financer des projets sur une base compétitive. Au-delà le PPAAO produit des semences améliorée et certifiées qui sont mises à la disposition des producteurs. En effet le PPAAO vise à générer et à diffuser des technologies améliorées pour l’intensification des productions agricole. Et c’est sans conteste que le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Nébilma Joseph Bakouan président de la cérémonie d’ouverture des travaux, a rassuré les participants de la mise en œuvre de la conclusion des travaux.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO
ouedraogorabalyan@yahoo.fr

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