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Niger: forte mobilisation à Niamey contre Boko Haram
Publié le mercredi 18 fevrier 2015  |  Le Quotidien
Boko
© Autre presse par DR
Boko Haram




"Le Niger sera le tombeau de Boko Haram"
"Le Niger sera le tombeau de Boko Haram", a affirmé le président nigérien Mahamadou Issoufou mardi à Niamey devant des milliers de personnes rassemblées contre le groupe islamiste armé, après plusieurs attaques meurtrières dans le sud-est du pays. "On n'attaque pas le Niger impunément, et Boko Haram l'a appris à ses dépens le 6 février dernier. Ce jour là, nos forces de défense et de sécurité ont écrasé Boko Haram", a affirmé M. Issoufou sous les vivats de la foule. Le groupe armé nigérian a ciblé pour la première fois le sud-est du Niger le 6 février, menant des offensives contre la bourgade de Bosso et près de la capitale provinciale Diffa, deux villes situées sur la frontière avec le Nigeria. Un premier bilan officiel, communiqué par le ministre de la Défense nigérien Mahamadou Karidjo faisait état de 109 islamistes, quatre militaires et un civil tués. Un second bilan établi par l'armée nigérienne donnait ensuite plus de 200 morts parmi les combattants de Boko Haram, pour 7 tués dans les rangs des forces de sécurité. Plusieurs sources humanitaires ont confirmé à l'AFP des pertes très importantes du côté des assaillants, mentionnant "des dizaines de morts" lors de cette première attaque contre Diffa. Des milliers de Nigériens ont manifesté mardi matin Niamey contre Boko Haram. Le rassemblement, débuté vers 9H30 locales (8H30 GMT), s'est achevé trois heures plus tard.


Boko Haram/Niger: 160 suspects arrêtés
Plus de 160 personnes soupçonnées d’être liées à Boko Haram ont été arrêtées dans la région de Diffa, dans le sud-est du Niger, qui a été début février la cible d’attaques meurtrières des islamistes, a annoncé la police nigérienne. « Nous tenons à remercier de vive voix la population de la région de Diffa, dont la franche collaboration a permis de mettre la main sur plus de 160 individus suspects », a affirmé Adily Toro, le porte-parole de la police nationale, lisant un communiqué à des télévisions locales. Les suspects, poursuivis « pour terrorisme et association de malfaiteurs en relation avec une organisation terroriste », sont « actuellement interrogés » par « les services de lutte contre le terrorisme », a déclaré M. Toro, qui n’a pas précisé leur identité. La population de la région de Diffa, « meurtrie après le choc occasionné par les lâches actions de Boko Haram », « s’est rangée du côté des forces » de sécurité, avec lesquelles elle « collabore entièrement » pour « dénoncer les éventuelles membres de cellules dormantes », a-t-il assuré. Plusieurs dizaines d’autres suspects ont été interpellés près de Zinder, la deuxième ville du pays, située à environ 400 km de Diffa, vers laquelle « près de 10.000″ habitants de Diffa ont fui, avait déclaré dimanche Kalla Moutari, le gouverneur de cette région. Ces suspects ont été « renvoyés et pris en charge par la cellule antiterroriste à Niamey », dont les investigations doivent permettre d’établir s’il s’agit bien de membres du groupe islamiste armé, avait ajouté le gouverneur. La zone de Diffa est visée depuis 10 jours par une série d’attaques meurtrières, les premières perpétrées par Boko Haram au Niger. Le Niger a été attaqué quelques jours avant que son Parlement n’autorise, lundi dernier, l’armée nationale à entrer au Nigeria, son grand voisin du sud, pour participer à la force régionale chargée de combattre les insurgés islamistes. Dans la foulée, le gouvernement a décrété l’Etat d’urgence durant deux semaines dans la région de Diffa en vue de renforcer les pouvoirs des forces de sécurité, notamment en terme de perquisition. Quelque 3.000 soldats nigériens sont déployés depuis fin 2014 dans la zone frontalière du Nigeria.
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