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L’ambiance de la grève dans différents services et hôpitaux
Publié le mercredi 18 fevrier 2015  |  Le Quotidien




Service minimum à l’Hôpital Yalgado Ouédraogo
A l’entrée principale du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, rien ne présageait un quelconque mot d’ordre de grève. Les vigiles, chargés de contrôler les va-et-vient, s’attelaient à leurs tâches quotidiennes. A l’intérieur, l’affluence était à son comble. Comme d’habitude, les blouses blanches sont perceptibles dans les couloirs et au chevet des patients malgré le mot d’ordre de grève observé par certains agents de santé. Les guichets, les différents services de cet hôpital de référence fonctionnent normalement. C’est le service communication de l’hôpital qui nous explique le dispositif mis en place. Selon le chargé de la communication, Souro Sanou, l’hôpital a fait appel aux inscrits sur titre de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) pour pallier le manque de personnel. La santé étant un secteur sensible, le service minimum a concerné les directions les plus sensibles à savoir les urgences, la traumatologie, la pédiatrie et la maternité. « En plus, à notre niveau, nous avons des contractuels de l’hôpital qui nous permettent d’assurer beaucoup de services. C’est pourquoi, certains malades ont préféré abandonné les autres centres sanitaires pour Yalgado », nous-a-t-il renseignés. Au moment où nous quittions les lieux, les équipes chargées de faire l’évaluation de la situation des absents étaient à pied d’œuvre pour avoir une idée claire de la situation avant de pallier à toute éventualité.

Paralysie au lycée Nelson Mandela
Le constat au Lycée Nelson Mandela est sans équivoque. L’enceinte de l’établissement était déserte. Pour cause, le mot d’ordre de grève des Centrales syndicales a trouvé écho favorable au sein du corps professoral. Nous avons tenté de rentrer en contact avec le proviseur qui n’a pas daigné nous rencontrer. Sous prétexte qu’il était occupé. Même un jour de grève. Un clin d’œil a donc suffi pour constater que le parking qui, pendant les jours ordinaires refusait d’engins, était vide. Dans la cour du lycée, des élèves qui n’avaient pas encore monté leurs engins pour rejoindre leurs domiciles s’adonnaient à des activités ludiques. C’est le cas de ce groupe de jeunes filles qui, sous l’ombre d’un neemier, se distrayaient via un jeu de la marelle. Sur le plateau de sport, quelques élèves partageaient cet instant autour d’un ballon. Sauf quelques enseignants ont fait acte de présence au lycée. « Nous sommes en train de rentrer à la maison. Nous sommes dans la classe de 3e ‘’ 6 ’’ et nous n’avons eu qu’une séance de cours en histoire géographie de 7h à 9h. Les autres professeurs sont venus, mais ils sont repartis tôt le matin », ont témoigné un groupe de filles qui s’affairaient à rentrer à la maison. Sur les mobiles de la paralysie au sein de l’établissement, elles pointent du doigt la grève des Centrales syndicales.

Ambiance morose au Ministère de l’Economie et des Finances
Le moins que l’on puisse dire, est que le parc automobile du ministère de l’Economie et des Finances était clairsemé. Déjà, au poste de police, les usagers se bousculaient moins. L’ambiance des jours a fait place à une affluence morose. Même les couloirs du MEF étaient déserts. Sauf quelques chefs de services s’y promenaient. Là, nous avons tenté de rentrer en contact avec le secrétaire général via la direction de communication et de la presse ministérielle, mais pour diverses contraintes, nous n’avons pas pu le rencontrer. Le constat, lui est sans appel. Au MEF, les agents ont répondu au mot d’ordre des Centrales syndicales1
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