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Gilbert Diendéré soutient le non démantèlement du Régiment de sécurité présidentielle
Publié le mardi 17 fevrier 2015  |  AIB
Crash
© aOuaga.com par A.O
Crash du vol d`Air Algérie : un expert français séjourne au Burkina
Jeudi 14 août 2014. Ouagadougou. Emmanuel Delbarre, expert français membre de la commission d`enquête sur le crash du vol AH 5017 d`Air Algérie, séjourne au Burkina et a rencontré les familles des victimes. Photo : Général Gilbert Diendéré, président de la cellule de crise




Ouagadougou - Le général de brigade Gilbert Diendéré, allié de poids du président déchu Blaise Compaoré, a estimé dimanche, que le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ne doit être démantelé, alors qu’une grande partie de l’opinion nationale pense le contraire.

«En tant que militaire, je ne suis pas d’avis pour qu’un corps tel que le RSP (Régiment de sécurité présidentielle) soit démantelé», a affirmé Gilbert Diendéré, dans un entretien accordé dimanche à la Radio nationale du Burkina et retranscrit mardi sur la page facebook du régiment.

Pour le général de brigade Diendéré, «le RSP est un corps très opérationnel qui a une très bonne formation, qui a des hommes très compétents qui peuvent en toute circonstance servir au niveau de la sécurité de notre pays».

Le dernier chef d’Etat-major particulier du président Blaise Compaoré (déchu fin octobre), a rappelé que ce corps d’élite qui «dépend de l’Armée de terre» avait été créé (en 1995) «pour assurer la sécurité du président du Faso en tant qu’institution de la république pas en tant que personne physique».

«Le régiment de sécurité présidentielle n’est pas une armée dans une armée contrairement à ce que certains croient (sic). Ce corps spécial est mis à la disposition de la présidence du Faso pour remplir les missions de protection des institutions républicaines et d’autres missions telles que la lutte anti-terroriste», a-t-il argué.

La question du démantèlement du RSP s’est posée une fois de plus, après que Amnesty International ait accusé ce corps d’élite, d’avoir tiré sur des manifestants désarmés lors de l’insurrection populaire de fin octobre qui a emporté Blaise Compaoré.

Cette demande de démantèlement a été réitérée par des organisations de la société civile, quand des éléments du RSP, ont empêché par deux fois (30 décembre et 4 février), la tenue du conseil des ministres du gouvernement de transition.

Selon Gilbert Diendéré, il y a pas eu «d’actes particuliers» le 4 février et «les quelques remous» du 30 décembre, visaient à exiger de leur commandant en second et actuel Premier ministre, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, le respect de la hiérarchie militaire et l’arrêt du «début de démantèlement de leur corps».

Passés ces incidents qui ont fortement ébranlé le Burkina Faso et conformément aux revendications, le Lieutenant-colonel Céleste Coulibaly (dernier aide de camp de M. Compaoré) a été nommé chef de corps du RSP en lieu et place du Colonel-major Boureima Kéré.

M. Kéré , promu chef d’Etat-major particulier de la présidence du Faso, y remplace le commandant Théophile Nikièma, chargé désormais du cabinet militaire de la présidence du Faso.

Considéré comme le bras droit du président Compaoré durant ses 27 ans de pouvoir, Gilbert Diendéré a assuré qu’il jouera pendant la transition «le rôle» que les autorités de la transition, en poste depuis mi-novembre, voudront bien le confier.

«Je n’ai pas un rôle particulier à demander, je suis à la disposition des institutions, à la disposition des autorités de la transition. (sic) Après la transition (sic). Je me mettrai encore à la disposition des nouvelles autorités qui vont être élues démocratiquement (octobre 2015, ndlr)», a-t-il déclaré.

Agence d’information du Burkina

TAA/
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