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La Banque mondiale va réajuster sa stratégie d’intervention pour le Burkina Faso
Publié le lundi 16 fevrier 2015  |  AIB
Ousmane
© Autre presse par DR
Ousmane DIAGANA, nouveau Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso.




Ouagadougou - La Stratégie de Partenariat-Pays de la Banque mondiale pour le Burkina Faso (2013-2016) va connaître quelques ajustements pour tenir compte de sa situation post-insurrectionnelle, a-t-on appris vendredi.

Endossée en septembre 2013 par le Conseil d’administration de la Banque mondiale, la Stratégie de Partenariat-Pays (SPP) de la Banque mondiale pour le Burkina Faso (2013-2016) connaîtra des ajustements au niveau de la gouvernance, de l’économie, de l’éducation et des secteurs «réellement» porteurs de croissance.

L’information a été donnée vendredi, au cours d’un point de presse par le Directeur des opérations de la Banque mondiale (BM) pour le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo, Ousmane Diagana.

«Les discussions ont révélé qu’il est nécessaire de faire des ajustements pour répondre aux défis nouveaux ou qui ont été mis de manière beaucoup plus claire, en exergue dans le contexte de la crise que le Burkina a connu», a-t-il indiqué.

M. Diagana faisait allusion aux rencontres qu’il a eues du 9 au 13 février 2015 dans le cadre de la Revue à mi-parcours de la SPP de la BM pour le Burkina Faso et de l’insurrection populaire d’octobre 2014 qui a mis fin aux 27 ans de pouvoir du président Blaise Compaoré.

«Il s’agit des défis de la gouvernance et d’assurer un meilleur et équitable accès de certains groupes (les femmes et les jeunes) aux services sociaux de base et à toutes les opportunités que le pays peut disposer», a expliqué Ousmane Diagana.

Selon M. Diagana, compte tenu du fort impact de la crise sur les entreprises, «il a été également question d’envisager un moyen de renforcer le secteur privé dans son ensemble afin que les petites et moyennes entreprises jouent fondamentalement le rôle de création d’emplois et de participation à la création de richesses».

Le Directeur des opérations de la BM pour le Burkina Faso a relevé aussi des défis concernant l’enseignement de façon générale et l’enseignement supérieur en particulier.

Il a précisé que ces ajustements seront validés au Burkina Faso avant d’être transmis au conseil d’administration de la Banque mondiale.

La Stratégie de Partenariat-Pays pour le Burkina Faso, lit-on dans le dossier de presse, poursuit trois objectifs que sont l’accélération d’une croissance économique solidaire et soutenue, l’amélioration de la gouvernance pour s’assurer des prestations plus efficaces des services sociaux et la réduction des facteurs de vulnérabilité d’ordre social, économique et environnemental.

Selon la même source, «la gouvernance au niveau de la nation, de la population et des projets» fondée notamment sur «la transparence et la responsabilité en matière de prestation de services publics» et «l’égalité hommes-femmes dans toutes les interventions financées par la BM» renvoient à des «thèmes transversaux» soutenus par l’institution.

Agence d’information du Burkina

TAA/
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