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Motion de protestation lors du sit-in au consulat général du Burkina Faso à Abidjan
Publié le lundi 16 fevrier 2015  |  Le Quotidien
Le
© Présidence par DR
Le président du Faso, Michel Kafando, a présidé le Conseil supérieur de la magistrature(CSM) le vendredi 6 février 2015 au palais présidentiel de Ouagadougou




Abidjan, le 13 Février 2015
A
Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO,Président de la Transition, Président du Faso

Excellence Monsieur le Président,

Suite à l’Insurrection Populaire des 30 et 31 Octobre 2014 ayant conduit à la chute de l’Ex Président Blaise Compaoré, à la rédaction de la Charte de la Transition puis à la mise en place des Organes de la Transition, nous Burkinabè de l’Extérieur étions convaincus cette fois-ci de notre participation à l’élection du Président du Faso conformément à la Loi Fondamentale qu’est la Constitution (Article 1), au Code Electoral et à la Charte de la Transition en son Article 22 paraphée sans contrainte par tous les acteurs de la vie socio économique et politique de notre Pays le Burkina Faso.

Cependant, grande fut notre surprise lorsque le 06 Janvier 2015 vous affirmiez face aux partis politiques dans une sortie hasardeuse et surtout inopportune que vous refusez le droit de vote à vos compatriotes de l’Extérieur parce qu’en Côte d’Ivoire qui regorge le plus gros contingent de la Diaspora

Nous Diaspora burkinabè de Côte d’Ivoire condamnons avec la dernière énergie ces agissements et propos indignes de nos autorités et de certains jeunes à la solde de certains partis politiques et organisations de la société civile. L’éducation que nous avons reçue ne nous le permet pas. Nous exigeons de la part des autorités de la transition le respect et la préservation des excellentes relations existantes entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire depuis la nuit des temps.

Nous n’accepterons pas leurs remises en cause pour des intérêts égoïstes et mesquins de quelque personne que ce soit le temps d’une période de Transition.

Nous tenons à rappeler à toutes fins utiles aux Autorités de la Transition :
- Que nous sommes des Burkinabè au même titre que les autres ; que nous sommes égaux et jouissons des mêmes droits que nos frères restés au pays (Article 1 de la Constitution).
- Que nous ne sommes pas des burkinabè de seconde zone
- Que les burkinabè de l’extérieur et de l’intérieur sont tous des Burkinabè
- Que nous sommes disponibles à les accompagner afin de réussir cette Transition qui doit aboutir à des élections démocratiques, libres, transparentes, et surtout inclusives.
- Que nous réclamons le respect de notre droit de vote pour la présidentielle d’Octobre 2015.

La flamme patriotique des Burkinabè de l’extérieur a toujours été vive car nous participons pleinement au développement socio économique de notre pays d’origine à travers notre présence dans l’administration, le sport, la construction de logements, la levée de fonds lors des catastrophes, l’envoi d’argent pour soutenir nos familles restées au pays et j’en passe. Nous ne sommes pas des caisses à sous dont le seul rôle est d’envoyer des WESTERN UNION et des MONEY GRAM.

Pour ce faire, notre droit de vote n’est pas négociable et ne saurait être sacrifié sur l’autel d’une quelconque amitié ou alliance tacite entre des autorités de la Transition et des politiciens tapis dans l’ombre qui tirent les ficelles « car plus rien ne sera comme avant » ;

C’est pourquoi :
- Nous dénonçons les manœuvres dilatoires tendant à nous exclure de notre pays et de nos droits ;

- Nous réclamons la pleine et urgente intégration des Burkinabè de l’Etranger dans le jeu politique national ;

- Nous réclamons le respect intégral de nos droits et libertés d’expression politique par le vote ;

- Nous exigeons la considération et la prise en compte de nos préoccupations par les autorités de la transition ;

- Nous condamnons avec la plus vive énergie patriotique l’exclusion et le bannissement des Burkinabè de l’extérieur ;

- Nous réclamons que des dispositions idoines soient prises pour notre participation au vote de 2015 ;

- Nous exigeons des autorités de la Transition , le respect et la considération des autorités ivoiriennes et des populations ivoiriennes qui nous accueillent avec beaucoup de fraternité, de solidarité, et d’hospitalité ;

- Nous appelons l’ensemble de la diaspora à l’unité et la solidarité face aux manœuvres d’exclusion dont nous sommes l’objet ;

- Nous appelons toute la communauté burkinabè sur tout le territoire de la Côte d’Ivoire à refuser catégoriquement, l’exclusion, l’ostracisme, le bannissement et le rejet ;

- Nous disons NON, NON et NON aux arguties dilatoires et fallacieuses pour nous refuser notre droit de vote.

- Nous exigeons d’être pris en compte avant la révision à titre exceptionnel de la liste électorale qui aura lieu du 03 Mars au 18 Mai 2015
- Nous exigeons que soit pris le temps qu’il faudra pour organiser des élections démocratiques, libres, transparentes et surtout inclusives qui prennent en compte tous les Burkinabè où qu’il soit.

Le respect des Burkinabè de l’extérieur c’est le respect de leur droit de vote et de leur participation aux choix de leur Président. Personne ne peut et ne doit nous retirer ce droit sans être jugée par l’histoire.

Nous appelons solennellement toutes les Diasporas Burkinabè à travers le monde à se mobiliser à travers des marches, des sit-in devant Ambassades et Consulats, des conférences, des déclarations ….pour faire échec à cette Forfaiture car « plus rien ne sera comme avant »
PAIX AU BURKINA FASO !!!!!!!!!!!

DIASPORA BURKINABE : « Tous Unis pour le Combat de l’Intégration et de la Solidarité»

NOUS VOUS REMERCIONS
LES SIGNATAIRES
- Le Collectif des Associations et Mouvements de Jeunesse Burkinabè en Côte d’Ivoire (CAMJBCI)
-La Coalition des Organisations et Mouvements Patriotiques de la Diaspora Burkinabè (COMPADIB)
spora Burkinabè (COMPADIB)
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