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Sidwaya N° 7336 du 16/1/2013

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Communication du fixe de l’ONATEL : Les tarifs en baisse à partir de février 2013
Publié le jeudi 17 janvier 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Communication du fixe de l’ONATEL : Les tarifs en baisse à partir de février 2013


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L’Office national des télécommunications (ONATEL) a présenté, au cours d’une conférence de presse, hier mercredi 16 janvier 2013 à Ouagadougou, ses nouveaux tarifs de communication pour le téléphone fixe. Le constat est que les frais de communication au niveau du fixe vont considérablement baisser à partir du mois prochain.

A partir du 1er février 2013, les tarifs de communication du téléphone fixe vont connaître une diminution. A un peu plus de deux semaines de l’entrée en vigueur de la nouvelle tarification, les premiers responsables de l’Office national des télécommunications (ONATEL), ont animé une conférence de presse à ce propos, le mercredi 16 janvier 2013. En face des journalistes, il y a eu le directeur services, Pèma Bamouni et le responsable du département marketing, Belmokadem Abdelfatah, assistés de collaborateurs. Ceux-ci ont été rejoints plus tard par le directeur général de l’ONATEL, Mohammed Morchid. Le chef du département marketing, Belmokadem Abdelfatah a, à l’occasion, donné les nouveaux tarifs. Il en ressort que les appels du fixe vers le fixe seront désormais facturés en ce qui concerne le postpayé, à 45 francs CFA, la minute. Cette tarification prend en compte à la fois les communications locales et celles interurbaines. Quant aux appels du fixe vers les mobiles (Airtel, Telecel et Telmob), ils seront facturés à 75 F CFA/ mn. Le prépayé connaît également des réductions de tarif, allant d’une diminution de -25% à -44%. (Voir tableau récapitulatif en encadré).
La baisse des tarifs concerne-t-elle aussi les communications à l’international ? A cette question d’un journaliste, le directeur services, Pema Bamouni a répondu par la négative. Selon lui, c’est difficile pour un opérateur de décider de la réduction du tarif de communication avec un pays donné. « Il faut des démarches préalables à entreprendre avant de fixer les tarifs de communication à l’international », a renchéri M. Bamouni, ajoutant que l’ONATEL a en projet de revoir avec certains pays, la réduction des coûts de communication. Pour les animateurs de la conférence de presse, le téléphone fixe, premier produit de la société selon eux, connaît de nos jours, une faible affluence en comparaison au mobile. Ce manque d’intérêt de leur avis, s’explique par le fait que le portable est facile à transporter et à gérer. Cependant, le directeur général de l’ONATEL pense que « le fixe a de beaux jours devant lui ».

Des perspectives alléchantes

« L’ONATEL va tout faire pour que ce produit (le fixe) retrouve la place qu’il mérite », a affirmé Mohammed Morchid. La décision de réduction des coûts de communication s’inscrit dans cette dynamique. L’entreprise veut, à entendre les premiers responsables, « offrir des offres et des promotions pour répondre aux attentes de la clientèle ». A cela s’ajoute la sécurisation du réseau fixe contre les actes de vandalisme qui demeurent un défi pour l’office.
L’ONATEL réserve d’autres surprises agréables pour ses clients en 2013. Les journalistes ont appris au cours de la conférence de presse, le lancement « très prochainement, de la nouvelle formule illimitée de l’ONATEL ». L’entreprise ambitionne également, renforcer le contenu actuel de l’offre prépayée « Phone cash ». En outre, l’ONATEL veut lancer dans les prochains jours, les nouveaux forfaits orientés vers l’international. « Nous allons procéder aussi à la migration dans les prochains jours, de tous nos clients fixes sans fil BLR (Ndlr : Boucle locale radio) vers le CDMA ou le filaire », a annoncé le responsable du département marketing. Toutes ces promesses ont été reprises par le Directeur général Mohammed Morchid pour qui « l’année 2013 reste un tournant pour l’ONATEL ».
Mais combien d’abonnés du fixe compte l’ONATEL de nos jours ? Environ 140 000 a répondu Péma Bamouni. Il a précisé que ce nombre prend en compte le fixe dans l’administration publique et privée.

Alban KINI
alban_kini@yahoo.fr

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